A moins de sept (7) mois avant la fin du mandat de Faure Gnassingbé, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), souhaite de nouveau dialoguer avec le pouvoir.
Selon le nouveau maire élu de la commune du Golfe 4, le but c’est d’ouvrir les discussions sur de nouvelles réformes institutionnelles et constitutionnelles devant permettre l’amélioration du cadre électoral pour le compte de la présidentielle de 2020.
La question de la composition paritaire de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) préoccupe au plus haut point l’ex-chef de file de l’opposition.
« Nous voulons ouvrir des discussions pour améliorer le cadre électoral en ce qui concerne la CENI, le fichier électoral, l’authentification des bulletins de vote, pour avoir des élections acceptables par tous », a déclaré Jean-Pierre Fabre au micro de nos confrères d’Africa24.
Pour l’ancien député, les élections au Togo « c’est toujours la fraude généralisée, la fraude institutionnalisée ».
Cependant, au Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR), l’on ne partage pas cette idée de dialogue qu’avance le leader de l’ANC, à quelques mois de la présidentielle de 2020. Nicolas Lawson, président du PRR, trouve inopportune et sans enjeu, l’organisation d’un nouveau dialogue avec le régime RPT-UNIR. Puisque selon lui, les précédents dialogues avec le pouvoir en place n’ont abouti à aucun résultat concret.
« Combien de dialogues ils ont déjà fait au Togo ? Jean-Pierre Fabre n’a pas d’autres idées ? Il veut encore aller au dialogue, après c’est des échecs, des divisions. Il veut encore un autre dialogue pour aboutir à quoi ? Est-ce qu’il est d’accord avec lui-même ? Est-ce que dans son propre parti, ils ne sont pas en train de se déchirer ? », s’est interrogé Nicolas Lawson.
En tout cas, reste à savoir si le régime de Faure Gnassingbé donnera une suite favorable à cette demande de l’ancien leader de l’opposition togolaise.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com