« Le ministre doit savoir la force de l’église en matière de finances et de mobilisation. L’église catholique n’est pas Al Qaida. Elle fonctionne avec des institutions et agences de développement qui ont des moyens conséquents et qui peuvent financer les actions du CEJP », a défendu le Coordonnateur de la SADD.
Pour ce dernier, le Conseil Episcopal Justice et Paix, une institution représentante de l’église catholique, « n’a pas besoin de fournir des preuves par rapport à ses financements avant d’observer une élection ».
Il a par ailleurs précisé que le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpéssi « dispose de moyens pour contrôler les entrées et sorties des fonds de toute organisation ».
De plus, ce responsable du SADD pense que cette organisation de la société civile n’a pas nullement besoin de débloquer une forte somme pour couvrir les élections. Selon lui, la question sur le les sources de financement du CEJP a été souligné exprès pour l’écarter.
« On ne paye rien du tout et pourtant ils font bien le travail. Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, on peut se connecter pour envoyer les résultats. Donc le CEJP n’a pas besoin de 100, 200 ou 300 millions de Fcfa pour faire l’observation des élections. Avancer cette question de financement de l’observation est un argument pour écarter cette organisation », a relevé Yves Dossou.-
Source : icilome.com