L’année 2020 constitue un tournant décisif dans la vie du peuple togolais selon bon nombre d’acteurs politiques. Vu le climat actuel qui règne au sein la classe politique, surtout au niveau de l’opposition, il apparaît que les cieux togolais sont encore incertains à l’horizon 2020. En tout cas, c’est la lecture que font des observateurs à quelques mois de la présidentielle.
Le 2 octobre 2019 est institué par les Nations Unies pour célébrer la journée internationale de la lutte contre la « Non-violence » dans le monde. L’occasion est saisie par le mouvement « Ton de la Jeunesse Patriotique » (TJP) pour interpeler la conscience de chaque togolais et surtout des leaders politiques.
Le TJP invite les acteurs politiques togolais de tous bords à œuvrer pour l’instauration d’un idéal qui doit guider le Vivre Ensemble ainsi que la judicieuse construction du Togo, selon le communiqué.
Face à certaines interrogations auxquelles nul se saura répondre pour l’heure, notamment si les Togolais vont encore revivre les tensions politiques post-électorales, s’ils vont vers des lendemains incertains occasionnant un accroissement du nombre de réfugiés politiques et d’autres questions dans le contexte de la présidentielle de 2020, le mouvement « Ton de la Jeunesse Patriotique » fait donc des propositions allant dans le sens d’une élection apaisée.
L’organisation propose la reprise intégrale du recensement de la population afin de faire une nouvelle reconstitution du fichier électoral fiable, la réalisation des réformes électorales, la recomposition de la Cour constitutionnelle qui intervient dans le processus électoral. Aussi, l’arrêt des persécutions contre certains de partis politiques de l’opposition.
Elle salue par ailleurs la réaction de l’Organisation des Nations Unies par rapport à la modification de la loi du 16 mai 2011 relative aux conditions d’exercice des libertés de réunion et de manifestations publiques et pacifiques sur le territoire togolais.
Enfin, le mouvement « Ton de la Jeunesse Patriotique » exhorte toutes les organisations sous régionales et plus précisément la CEDEAO à faire preuve de cohérence autant que l’ONU pour s’assurer de la mise en œuvre compète de toutes les dispositions contenues dans sa feuille de route du 31 juillet 2018.
Nicolas K
Source : www.icilome.com