La présidentielle de 2020 se tiendra au premier trimestre de la nouvelle année. Au sein de tous les états-majors, c’est le branle-bas de combat. Chaque parti politique ou candidat déclaré affûte ses armes et affine les stratégies. Le ton monte au niveau de l’opposition sur les questions liées à la transparence, notamment les réformes de la CENI, de la Cour Constitutionnelle, le fichier électoral, etc. Les églises, les organisations de la société civile appellent à un processus transparent et consensuel. Du côté du pouvoir, c’est déjà la précampagne avant le choix du candidat qui sera sans nul doute Faure Gnassingbé. Ce dernier qui tient à briguer un 4è mandat décrié par les populations, n’est pas paradoxalement prêt à ouvrir le jeu électoral à la transparence. Comment peut-on vouloir briguer un 4è mandat dans ce contexte de réprobation générale non seulement au Togo, mais aussi en Afrique et chercher à frauder les élections comme toujours ?
Voilà l’autisme dans lequel baignent les tenants du régime RPT/UNIR. Malgré le verrouillage du système électoral par des institutions sous ordre, un fichier électoral corrompu et bidouillé, la mise en branle des candidats amuseurs publics pour brouiller les pistes, la grande sérénité n’est pas de mise au sein du parti au pouvoir. Et ceci, pour plusieurs raisons.
Une longévité au pouvoir pour un bilan calamiteux
Faure Gnassingbé boucle 15 ans années au pouvoir. Le système qu’il incarne gère le pays depuis plus de 53 ans. En 15 ans de régence, il a plus englouti les milliards dans les voyages à travers le monde que sur le terrain. 15 ans de pouvoir, aucun nouvel hôpital construit, aucune Université construite, aucun hôtel, aucun centre de conférence, et pourtant le pays croule
Source : www.icilome.com