La population togolaise est jeune et de plus en plus éduquée, mais elle a toujours autant de difficultés à trouver du travail.
C’est la conclusion de l’étude sur la transition de l’école à la vie active menée entre 2012 et 2014 par l’INSEED (Institut national d’études statistiques) dont les résultats ont été présentés mercredi par l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).
Si la situation financière des parents n’est pas un facteur déterminant pour l’insertion professionnelle des jeunes, il apparaît que le niveau d’étude constitue un élément décisif.
Plus on a de diplômes et plus il sera facile de trouver un emploi, surtout si l’on vient d’une grande ville. Mais attention, pas n’importe lesquels.
Selon l’ANPE, les filières lettres et arts, science sociale, commerce, droit ou agriculture recrutent peu. En revanche, les employeurs sont à la recherche de jeunes bien formés aux métiers de où la demande est forte : génie civile, ingénierie, télécommunications, …
D’ou la nécessité d’avoir une adéquation entre la formation et le marché de l’emploi. Ce que recommande d’ailleurs l’étude. Autre suggestion, décentraliser si possible les opportunités d’emploi concentrées jusqu’à présent à Lomé.
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