Bien que la participation des Harambee Stars à la dernière la phase finale de la CAN soit honorable, la Fédération Kenyane de Football (FKF) a mis fin, la semaine dernière, « d’un commun accord », au contrat du sélectionneur Sébastien Migné. Au Togo, malgré le bilan catastrophique du sélectionneur Claude le Roy, celui-ci est maintenu à son poste.
Nommé sélectionneur principal des Harambee Stars du Kenya en mai 2018, Sébastien Migné réussit, contre toute attente, à qualifier pour la première fois depuis 2004 la sélection de ce pays à la CAN 2019. Même si en terre égyptienne, ils quittent la compétition à 24 nations au premier tour en terminant 3è de leur poule C avec 2 défaites (2-0 face à l’Algérie et 3-0 contre le Sénégal) et une victoire (3-2 devant la Tanzanie).
Mais ces résultats ajoutés à l’élimination précoce de l’équipe locale lors de la course qualificative du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2020) n’ont pas plaidé pour le maintien de l’ancien coach des Diables rouges. Tout en saluant son exemplarité et son professionnalisme, la Fédération kenyane de football (FKF) a mis fin le 12 août 2019, au contrat de Sébastien Migné « d’un commun accord ».
Preuve que la FKF attend beaucoup plus du technicien en qui elle reconnait toutefois des qualités. L’instance faîtière du football kenyan veut lancer un signal fort à qui veut l’entendre qu’elle ne pourra pas continuer à payer un coach dont les résultats sont en deçà de ses attentes. Qu’elle recherche malgré tout l’excellence, des résultats probants, qu’elle veut une équipe compétitive.
Tout le contraire au Togo
En poste depuis avril 2016, en remplacement de Tom Saintfiet viré pour mauvais résultats, Claude François Marie Le Roy payé à prix d’or, au bas mot 25.000.000 F CFA le mois, peine à convaincre. Son bilan est tout simplement catastrophique : en 26 matches, il gagne 8, perd autant, 10 défaites et 2 victoires seulement (devant le Djibouti et la Gambie) en match officiel.
Des arguments suffisamment valables pour remercier le « sorcier blanc ». Non seulement, il n’a plus bonne presse auprès de l’opinion publique, mais également une grande partie de Togolais l’appelle à démissionner.
Le plus surprenant est qu’il avait promis rendre le tablier s’il ne parvenait à qualifier les Éperviers pour la phase finale de la compétition panafricaine en Egypte. Après l’élimination du Togo par les Écureuils du Bénin lors de la dernière journée des éliminatoires à Cotonou, il se rétracte, change de langue. Et clame qu’il ne prononcera jamais le mot démission tout en remettant son sort entre les mains de Faure Gnassingbé avec qui il entretient de bonnes relations.
Et qui il a été tout récemment hué au stade de Kégué à Lomé pendant un match de gala entre les vieilles gloires togolaises contre celles africaines.
Malgré tout, Claude Le Roy s’accroche à son poste. Le Comité exécutif de la Fédération togolaise de football qui devrait frapper du poing sur la table est impuissant. Son président, le colonel Guy Kossi Akpovy manque d’autorité et donne l’impression de soutenir l’insoutenable.
Edem A.
Source : www.icilome.com