Politique : La C14 appelle à une union sacrée de l’opposition après la défaite aux élections municipales

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Politique : La C14 appelle à une union sacrée de l'opposition après la défaite aux élections municipales

La coalition des 14 partis de l’opposition (C14) était face à la presse mardi 9 juillet 2019. Les premiers responsables de la C14 ont saisi l’occasion pour se prononcer sur leur participation aux élections locales du 30 juin dernier.

Ce regroupement désormais réduit à sept partis, a fait savoir qu’il conteste les résultats provisoires sortis des urnes.

Sur les 1 490 sièges mis en jeu lors de ce scrutin, la C14 a récolté 131 sièges et se loge derrière le parti Union pour la République (UNIR) 895 sièges et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui a remporté 134 sièges.

« Ces résultats provisoires ne sont en rien conformes à la réalité », a lancé Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la C14. « On a assisté à l’invalidation non justifiée des listes de l’opposition, le refus de donner des accréditations à tous les observateurs électoraux, les bourrages d’urnes et l’utilisation massive de bulletins prévôtés », a dénoncé la C14.

Pour les responsables de la C14, la faible participation des Togolais aux élections municipales doit servir de leçon à l’opposition dans son ensemble et les motiver à rester unie pour la présidentielle de 2020.

« Nous avons noté une démotivation d’une immense partie de la population comme en témoigne le faible taux de participation. La plus grande leçon à tirer est le signal fort que les populations ont adressé à toute l’opposition. Le message est clair, l’opposition est obligée de s’entendre si elle veut contrôler les mairies. En clair, nos compatriotes ont voulu nous signifier que l’unité d’action de l’opposition est une nécessité incontournable », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.

Elle n’a pas manqué de lancer un appel à l’union sacrée de l’opposition.

« Il y a donc nécessité pour une remobilisation générale en vue de la poursuite du combat pour l’alternance en 2020 et la libération de tous les détenus politiques », a laissé entendre Mme Adjamagbo-Johnson.

Raphaël A.

Source : www.icilome.com