Politique : Et si la DMK se faisait un peu respecter ?

0
260

De la dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), la bande à Mme Kafui Adjamagbo s’identifie illégalement aux «Forces démocratiques pour l’alternance pacifique en 2020 ». Des mensonges aux provocations, la DMK tombe dans son propre piège.

Voulant emboîter les pas aux autres politique sérieux à l’instar de UNIR, ANC, UFC, NET, dans la remobilisation de leur militants, la DMK , le regroupement politico-associatif qui a porté la candidature d’Agbéyomé Kodjo à la dernière présidentielle de 2020 prévoyait organiser du 20 au 24 mars 2022, une tournée d’informations de ses militants dans les communes Golfe et Agoè-Nyivé. Pour ce faire elle a adressé un courrier d’information par sa Coordinatrice, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, au gouvernement togolais dont elle nie la légitimité. Malheureusement cette note est adressée aux autorités non pas sous le regroupement de la DMK mais plutôt sous « Forces démocratiques pour l’alternance pacifique en 2020 ». Ce qui a amenée ministre de l’Administration territoriale à faire mention dans sa réponse que l’organisatrice de la tournée est une inconnue. Même si, au niveau de la DMK, on estime que cette organisation n’est rien d’autre que la sœur siamoise de la DMK. C’est déjà suffisant pour le ministre Payadowa Boukpessi de demander des clarifications car « cette structure m’est inconnue.

Elle n’a aucune base légale enregistrée au ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires », écrit le ministre dans son courrier réponse à la mémé ouragan de la DMK. Alors que la DMK elle même soufre jusqu’ici d’illégalité, les leaders de ce regroupement ajoutent à l’inconnu un autre inconnu pour sans nul doute provoquer les autorités. Car le gouvernement envoie toujours les courriers aux composants de regroupement qu’aux noms des partis légalement reconnus et non à celui de la DMK.

Si la DMK, prétextant une probable interdiction de sa manifestation, voulant contourner celle-ci en adressant le courrier au nom de ces« Forces démocratiques pour l’alternance pacifique en 2020 », elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même. Ce faisant, elle a commis une erreur à le faire. Le courrier aurait dû être adressé au nom d’une des organisations membres, ou même au nom de la DMK et chacun avisera de la réponse du ministre. Mais là, la DMK est tombée dans son propre piège. Elle n’a plus aucune preuve pour juger de la mauvaise foi du pouvoir d’interdire systématiquement ses manifestations. Au moment où la sous région ouest africaine y compris le Togo est sous menace permanente du djihadisme et que le chef de l’État Faure Gnassingbé met les bouchées doubles pour la stabilité et la sécurité du pays, il serait inconcevable qu’un gouvernement sérieux puisse autoriser des manifestations dont les organisateurs n’ont aucune base légale.

C’est donc à juste titre que le ministère veut voir clair avant toute décision. D’ailleurs, dans sa lettre réponse, le ministre fait montre d’ouverture en déniant tout caractère politique à son courrier en écrivant « je vous prie de me fournir, dans un bref délai, des explications sur l’existence lé gale de cette structure pour que je puisse me prononcer sur votre demande ». De son côté, la DMK, pour l’ heure a préféré reporter sine die sa tournée en accusant le gouvernement de mauvaise foi et pourtant c’est cette rigueur qui fait du Togo l’un des pays les plus stable et sécurisés de la sous région. Accepter les regroupements illégaux d’exercer, fait désordre et ouvre la voie à n’importe quel guidam à vouloir organiser des manifestations. Il revient à la DMK à se faire respecter pour que les prochains expéditeurs de courriers de la DMK ne soient pas « inconnus » au ministère.

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°643 du 24 mars 2022

Source : icilome.com