Plus de 170 salariés bientôt sacrifiés sur l’autel d’une décision aux conséquences désastreuses du ministre Gnofam ?

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C’est en tout cas la grande interrogation vu l’épée de Damoclès qui pèse sur la tête de ces salariés qui ne demandent qu’à servir leur pays. Car, c’est sans compter avec la détermination du ministre en charge des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam.

Alors que l’on est d’avis que toute décision d’un responsable doit tenir compte des facteurs tels l’ampleur des conséquences, la probabilité de l’effet, le consensus social, immédiateté temporel, la proximité, concentration des effets…

Mais tout porte à croire que la décision du ministre Gnofam, de faire passer la durée de la visite technique des véhicules de six mois à un an, si elle est tombée comme un cadeau du ciel pour une frange de la population, se veut une bombe à retardement, ou vient foutre du bordel tant au plan sécurité routière que sur celui des activités même de la Société togolaise de plaque, en charge même de ces visites techniques.

En fait, cette décision aussi surprenante que cela puisse paraître vient en fait causer du tort aux usagers, aux employés de SOTOPLA et à l’Etat lui-même. Tenez, selon certaines informations publiées par nos confrères de Vox Populi dans leur parution du 08 Juin dernier, « depuis cette décision, l’État perd plus de 14 millions de TVA par mois pour des raisons que l’on ignore. Ensuite, essoufflée, la société SOTOPLA qui compte plus de 300 agents est dans l’obligation de réduire son personnel de moitié pour faire face à la crise ». Ce qui amène le confrère à se demander si « le ministère des Transports a pu prendre la meilleure décision ». Ceci surtout qu’elle risque de mettre au chômage plus de 170 salariés de la SOTOPLA au moment même où le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, dans l’exécution de son mandat social, a retroussé ses manches et est l’œuvre pour sa réussite. En tout cas si tel doit être le cas, il est à noter ni plus ni moins que le ministre Gnofam avec une telle décision néfaste sur la révision de la durée de la visite technique des engins roulants, qu’un autre décret du Conseil des ministres n’est pas parvenu à annuler, s’est sans détour inscrit dans la dynamique d’une opération de sape des efforts du premier citoyen.

En tout cas, cet agissement rappelle encore les accusations de recherche de l’intérêt personnel imputées par certains médias au ministre Gnofam dans l’affaire du désormais ancienne société de Travaux publics, CECO BTP et qui a vu ainsi les 4000 emplois pourvus par cette société volés ainsi en l’air et les chantiers confiés à cette société être renégociés avec d’autres par l’Etat, obligé de rechercher d’autres fonds pour leur exécution.

Faure Gnassingbé continuera-t-il de fermer les yeux sur ces écarts de décision aux conséquences douloureuses de ses collaborateurs, dans un mandat social comme il se plait à le clamer ? En tout cas, il n’est pas trop tard de taper du point sur la table et de sauver ces milliers de togolais qui continuent de subir les affres des décisions peu populaires de certains ministres ou qui opèrent à des postes de décision.

T228

Source : telegramme228.com