Les surveillants de l’administration pénitentiaire ont amorcé depuis mercredi un mouvement de mécontentement de 72 heures. A peine ont-ils fini le deuxième jour de leur break que leur ministre de tutelle, Kokouvi Pius Agbétomey, a réagi ce vendredi sur les ondes de Radio France Internationale (Rfi).
En effet, les surveillants de l’administration pénitentiaire, réclament des primes ou du moins un statut particulier. Malgré leur débrayage, ils font le service minimum en facilitant les visites aux détenus, procédant aux déferrements et à la surveillance. Toutefois, ils menacent de bloquer les visites et les déferrements à la prison si après les 72 heures, les autorités maintiennent le statut quo.
Intervenant ce matin sur Rfi, le ministre de la Justice, Pius Agbétomey a promis de prendre en compte les revendications des surveillants de l’administration pénitentiaire lors du prochain dialogue inclusif et participatif.
Cette promesse suffit-elle pour calmer la tension, surtout qu’en 2013, ces derniers, recrutés depuis 2010, ont dû faire usage de la force pour prendre fonction?
De toute évidence, ce gouvernement togolais ne comprend que le langage de la force et les employés de tous les secteurs semblent l’avoir compris.
Recrutés en 2010, les surveillants de l’administration pénitentiaire ont pour mission d’assurer la garde des détenu, de veiller à l’application des peines privatives et à la discipline dans les centres de détention.
JA
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