Permanente exposition des riverains aux odeurs nauséabondes d’un égout du carrefour de la poste de Tokoin Séminaire 09/04/2017

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Permanente exposition des riverains aux odeurs nauséabondes d’un égout du carrefour de la poste de Tokoin Séminaire                                                                             09/04/2017
Tokoin Séminaire

Par Marcelle Apévi

Difficile aux riverains du carrefour de la poste de Tokoin Séminaire de respirer de l’air frais. Ils sont soumis depuis plusieurs années à l’odeur nauséabonde qui se dégage de l’égout situé au cœur de la chaussée au niveau du rond point, comme on l’appelle communément. A cette odeur nauséabonde s’ajoute la marée de poussière qui se dégageait lorsque l’entreprise CECO BTP avait abandonné le chantier pour des raisons qu’on ignore.

Eberlué par l’abandon des populations togolaises dans cette situation déplaisante et ahurissante, le CRAPH, Cercle de Réflexion et d’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme a effectué une sortie face à la presse sur les lieux dans la matinée du 30 janvier 2017 pour dénoncer ce que l’organisation présidée par Sohey Dosseh qualifie de torture environnementale. Selon le CRAPH, ces eaux usées qui s’échappent de l’égout exposent les riverains à des maladies microbiennes voir contagieuses notamment le choléra.

Au lendemain de cette sortie du CRAPH, il a été constaté un retour en trombe de l’entreprise CECO BTP sur le chantier hier abandonné. Avec une opération de rafistolage, les riverains ont connu quelques jours de répits des violences atmosphériques dues aux odeurs puantes qui alimentaient leur quotidien. Seulement leur ouf de soulagement ne sera que d’une courte durée. Le naturel chassé est revenu au galop. Ce qui a poussé le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP) a effectué une descente sur les lieux. Au constat amer des tristes réalités que vivent le riverain, le patron de l’agence a donné un ultimatum de deux semaines à CECO BTP et ses partenaires pour venir régler définitivement et de façon efficace cette malheureuse situation qui prévaut en plein cœur du mandat social de Faure Gnassingbé.

Face aux difficultés respiratoires des riverains aux abois, le cri de cœur est touchant et interpelle la commune de Lomé à prendre ses responsabilités avant que ces victimes ne soient admises au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio et/ou à la morgue de Lomé, d’où proviendraient, selon des enquêtes, cette eau nauséabonde qui longe la voie jusqu’au carrefour des feux tricolores de Tokoin Gbadago, quartier reconnu malpropre abandonné aux tristes sort de ses habitants.

Qu’est-ce qui sera fait à l’expiration du délai de deux semaines accordé par l’ANASAP si CECO et ses partenaires ne s’exécutent pas ? C’est le wait and see.

Togo-Online.co.uk