La situation s’est un peu améliorée à Bouaké ces derniers jours, dans la mesure où il a plu. Ces récentes pluies qui se sont abattues sur le pays ont évidemment profité au quelque un million et demi d’habitants de Bouaké et des communes environnantes. Des foyers, qui depuis début avril, voient l’eau se tarir dans le robinet et au fond de leurs citernes.
Aussi, la Banque mondiale vient d’annoncer qu’elle participerait à hauteur de cinq milliards de francs CFA à l’action du gouvernement, pour multiplier les mesures d’urgence. Et Nicolas Djibo, le maire de Bouaké, a déjà une idée des priorités : « On peut augmenter le nombre de forages, on peut augmenter aussi le nombre de citernes : il n’y a que 13 citernes sur Bouaké, sept de ces citernes sont bloquées pour les sites où il y a des collectivités, par exemple l’université, l’hôpital, etc. ».
S’il s’agit de pallier les urgences en matière d’eau. Il convient aussi de s’attaquer à certaines causes immédiates, comme l’action néfaste de sociétés clandestines ou non, qui creusent le lit du barrage de la Loka, pour en extraire le sable pour leurs activités de construction. Des exploitations sauvages et sans discernement, qui abaissent le niveau des réserves en eau de la ville de Bouaké et qui seront prochainement interdites par décret, indique une source préfectorale.
Source : www.cameroonweb.com