Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Les 6, 7 et 9 juin prochains, les rues du Togo pourraient encore connaitre de chaudes empoignades entre forces dites de l’ordre, celles de la défense et les populations togolaises.
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Pour cause, les manifestations programmées par la coalition rencontrent une interdiction tacite du ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Dans une note réponse adressée à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, le ministre militant du RPT/UNIR s’interpose au déroulement des manifestations dans certaines villes du pays et modifient les itinéraires dans les villes qui selon lui, peuvent abriter les manifestations.
Cette note affiche l’écart en matière de compréhension, entre la loi portant gestion des manifestations publiques au Togo, loi communément appelée « loi BODJONA » et Payadowa Boukpessi, ce ministre qui ne comprend rien dans le contenu de cette loi bien écrite par l’auteur. Cette méconnaissance de la loi et les incohérences de l’homme, ministre de l’administration fut-il, expliquent l’usage qu’il fait de l loi pour interdire les manifestations, en toute violation des dispositions contenues dans cette loi et celles constitutionnelles.
La coalition, les syndicats et la société civile font face depuis quelques jours, à l’interprétation erronée de la loi dont fait preuve Payadowa Boukpessi.
Sans honte ni remords, Payadowa Boukpessi a travaillé hier avec feu général Gnassingbé Eyadema, père et aujourd’hui avec Faure Gnassingbé fils. Les mêmes méthodes qui ont servi à fabriquer la dictature des Gnassingbé, servent encore aujourd’hui pour l’alimenter et l’enraciner. Sauf que l’abus de pouvoir et de zèle sont en train de démolir, fort heureusement cette dictature qui est dénoncée et affrontée les mains nues par un peuple déterminé et engagé qui ne se lassera pas avant d’obtenir satisfaction totale quand à ses revendications légitimes.
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