Le gouvernement togolais annonce qu’il est prêt pour les prochaines élections locales qui, probablement, auront lieu avant même la fin du premier semestre. Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpéssi, aux micros de certains confrères, a assuré qu’au cours du processus, une révision de la liste électorale sera effectuée afin de permettre à aux partis politiques qui ont manqué le recensement en 2018 de s’inscrire sur la liste.
« Nous voulons organiser ces élections locales dans les plus brefs délais afin qu’à travers elles, la promotion du développement local, soit véritablement ancrée dans nos différentes collectivités territoriales et qu’elles puissent, de façon sensible, contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la transformation économique de notre pays », a indiqué Payadowa Boukpéssi.
Et d’ajouter : « Lorsqu’on transfère des compétences à des élus locaux, on espère que l’exercice de cette responsabilité soit plus efficace. Parce que, c’est des gens plus proches des populations et qui connaissent mieux que personne, leurs besoins. Ils seront plus à même de répondre aux besoins de ces populations. Donc, il y aura plus d’efficacité dans la programmation des actions au niveau des populations, plus de justesse dans les choix qui seront opérés au profit des administrés ».
Il estime que Toutes les conditions sont donc réunies pour aller aux élections locales. « Le premier signal fort pour montrer que tout est prêt, affirme-t-il, est la nouvelle CENI qui vient d’être mise en place. Elle va dérouler son chronogramme et nous serons au courant des dates. Mais je pense que ce sera dans quelques mois, probablement, avant la fin du premier semestre. D’un autre côté, les listes sont là ».
Il dit avoir récemment reçu des partis politiques, qui lui ont fait part de certaines préoccupations par rapport à une nouvelle révision des listes électorales. Après avoir rendu compte à qui de droit et à la demande formulée par la Coalition des 14 partis de l’opposition lors de sa rencontre avec le chef de l’Etat, il a a été formellement instruit de saisir la Commission électorale nationale indépendante afin que l’institution envisage une révision des listes électorales pour les prochaines élections locales.
Payadowa Boukpéssi indique que ce sera probablement pour une période de trois jours comme le cas des législatives en 2018. Il précise : « Il reviendra à la CENI de déterminer les modalités pratiques pour parvenir à cette révision qui permettra aux partis politiques qui avaient boycotté le recensement de 2018, de se rattraper ».
Nicolas
Source : www.icilome.com