L’une des réformes majeures à l’issue de la 29ème session de la conférence des Chefs d’Etats de l’Union Africaine (UA), était une «mutation de l’autofinancement » de l’institution par les Africains. La fondation de Edem Kodjo salue l’initiative. Pax africana aborde la question dite « délicate de l’autofinancement de l’organisation mère en Afrique».
«L’histoire retiendra que c’est en 2017 que les Africains de tous bords ont unanimement adhéré au constat selon lequel le financement par l’UA à plus de 70% par ses partenaires étrangers est anormal et compromet toute perspective de souveraineté » lit-on dans un communiqué publié vendredi.
La fondation estime que c’est déjà un mérite que la question soit abordée, même si l’idée d’un prélèvement de taxe de 0,02% à l’échelle panafricaine rencontre déjà la réticence de certains Etats.
« L’institutionnalisation du prélèvement d’une taxe dans la CEDEAO (Communauté économique régionale présentée comme la plus dynamique de l’UA) pour le financement de cette organisation ouest-africaine constitue un modèle pouvant être imité à l’échelle panafricaine » précise le communiqué et d’ajouter son vif souhait de voir les résolutions prises lors de cette session rentrer en application.
Basée à Lomé, «PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent, fondée et présidée par Edem Kodjo, ancien premier ministre du Togo, ancien secrétaire général de l’OUA devenu UA.
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