Pax Africana n’a pas aimée !

0
761
La CAN 2017, c’est fini pour les Eperviers du Togo depuis le soir du 24 Janvier dernier. Mais il y a encore des évènements qui continueront de marquer les Togolais et partant des Africains pour un moment. Entre autres, il y a la tentative d’attaque du domicile du portier togolais, Kossi Agassa au soir de la défaite 1-3 contre le Maroc le 20 Janvier 2017. Après avoir fait le contour de ce qui s’était passé au quartier Adakpamé, où se trouve l’une des maisons de l’ancien goal de Reims et du FC Metz, la fondation Pax Africana, de l’ancien Secrétaire général de l’OUA (actuel Union Africaine) et ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, est sortie de son silence. Et ceci, pour fustiger l’attitude des pseudo-supporters des Eperviers du Togo qui auraient pu passer à l’acte n’eût été l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité.

Pax Africana dit condamner « ces attaques et intimidations d’un autre âge…, dues aux prestations qualifiées de « piètres » du gardien de but togolais Kossi Agassa » et « pense que ses auteurs devraient en répondre. Même dans la passion ou l’expression de l’émotion, il faut une certaine humilité : « La critique est aisée, et l’art difficile » », a déclaré la Fondation de M. Kodjo. Toujours d’après elle, « trait d’union, accélérateur de fraternité entre les peuples du monde, le football est et demeure avant tout un jeu universel dont l’atout premier est de paver la voie à la symbiose, l’osmose et la cordialité entre diverses populations de la planète, fanatiques ou non du sport le plus populaire du monde ».

« Dans une Afrique profondément fanatique de football international et qui a offert plusieurs virtuoses à la pratique professionnelle du ballon rond à l’échelle mondiale, jamais les résultats d’un match de football ne doivent être instrumentalisés pour aiguiser des rancœurs qui ne se justifient guère. Même lorsque des intérêts nationaux sont en jeu, aucun supporter digne de ce nom ne peut oblitérer la prestation et la fidélité à une sélection, durant près de deux décennies, d’un joueur par ses rendements le temps d’un match dans une haute compétition ; ces rendements fussent-ils « piètres » », avance également Pax Africana en guise de conseil aux supporters des sélections africaines.

Enfin ajoute-t-elle, « au Togo, en Afrique comme partout ailleurs sur la planète, la pratique du football amateur ou professionnel doit demeurer un moment de fête sportive, de chaleureuses retrouvailles, de raffermissement de liens sociaux ou encore de créations d’opportunités d’emploi, le football étant de nos jours, une véritable industrie à même d’apporter une plus-value à toute économie bien structurée. Le football est foncièrement apolitique et doit toujours garder son côté ludique qui relève de son essence même. Cette conception et perception du football doivent être gravées dans toutes les têtes durant le reste du déroulement de la 31ème édition de la CAN et à la faveur de toutes les compétitions internationales du ballon rond ».

On espère que pour l’avenir, ces bons mots de la Fondation Pax Africana guideront chaque réaction des fanatiques des clubs et sélections africaines.
T228

Togosite.com