15 février 2015. C’est le deadline pour fermer toutes les auto-écoles non reconnues par l’Etat. C’est la décision prise par les autorités compétentes pour mettre de l’ordre dans ce secteur d’activité.
Les autorités en charge du transport constatent qu’en « dépit du communiqué interministériel N°1575/MTPT/METFPI du 23 octobre 2014 ayant fait l’objet d’une large diffusion dans Togo Presse ainsi que des efforts de sensibilisation entrepris par l’administration, notamment la réunion du 25 octobre 2016 tenue à la salle Entente du CASEF avec les acteurs, bon nombre n’ont pas encore obtenu leur agrément conformément à l’arrêté N°044/MTPT/METFP/MEF du 11 août 2011 ».
Elles demandent donc aux établissements d’auto-écoles illégaux de faire les formalités requises pour se conformer à la loi au plus grand tard le 15 février prochain sinon l’administration procédera à leur « fermeture systématique ».
Cette décision fait grincer des dents. Une bonne partie des 200 établissements recensés dans la seule ville de Lomé risque de fermer porte dans les jours à venir.
Le directeur exécutif de l’ONG IJD, Pascal Agbové, se fait le porte-parole de ceux qui sont dans l’illégalité. Il propose un moratoire pour aider ces professionnels de la conduite à légaliser leur situation.
Pascal Agbové souhaite, dans un courrier envoyé à Faure Gnassingbé, « que le Gouvernement mette en place un dispositif structurel pour accompagner ces acteurs engagés pour la cause nationale, mais qui ne sont pas en règle avec l’Etat afin de les aider à régulariser leur situation ».
Afin d’éviter « de manière significative la perte d’énormes d’emplois pour les jeunes ».
Selon lui, il faut « un délai minimum de 2 à 3 ans » pour permettre à tout le monde de se conformer « aux nouvelles dispositions ».
A.H.
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