Si le mémorandum des forces vives de la nation togolaise préconise le recours à une transition politique pour mettre fin à la crise sociopolitique, certains hommes politiques ne veulent pas l’entendre de cette oreille. Ils rejettent cette proposition « inacceptable » d’où qu’elle vienne.
Le dialogue politique intertogolais n’ayant pas réussi à concilier les positions des protagonistes de la crise sociopolitique togolaise, la CEDEAO a décidé de prendre les choses en main. C’est alors que deux Organisations de la Société Civile (Togo Debout et CODITOGO) ont fait parvenir à l’institution sous-régionale des approches de solution en vue d’une sortie pacifique de crise. L’instauration d’une période de transition politique pour réformer les institutions de la République et organiser des élections « libres et transparentes » constitue le point essentiel de leurs propositions.
Cependant, les premiers responsables du Groupe des Républicains et Ecologistes du Togo (GRET) y sont catégoriquement opposés. « Ça ne se justifie pas et c’est une aberration juridique », fustige Abass Kaboua, l’un des responsables de ce regroupement politique. « Nous avons rencontré mercredi dernier le représentant permanent de la CEDEAO au Togo, Garba LOMPO à qui nous avons soumis nos propositions de sortie de crise », a-t-il indiqué. Pour sa part, le GRET propose dans ses plaidoyers le nettoyage du fichier électoral, la recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et l’entrée au sein de cette commission des représentants des formations politiques de l’opposition.
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