C’est devenu récurrent de voir beaucoup de Togolais subir des cas de licenciement abusif venant des employeurs européens en général et français en particulier. Le cas qui nous intéresse ici relève d’une extrême cruauté venant d’un français nommé Christian Person qui sur un coup de tête se permet de mettre fin aux contrats de travail de deux de ses employés pour des motifs fallacieux.
Le cas vraiment déplorable en question remonte vers la mi-juillet 2017 où Christian Person (Photo), Pdg du groupe Umalis et nouveau propriétaire d’Africa Top Sport SA décida de se séparer et de façon injuste de deux employés d’Africa Top Sport SA. Pour lui, ces deux employés dont l’un est d’ailleurs membre fondateur de la structure, sont des concurrents de la société Africa Top Sport SA créée en 2012 au Togo par le groupe Fedinter, et dont il est le nouveau patron depuis 2016.
Contacté par notre rédaction sur ces cas de licenciement, M. Person insinue que ces derniers n’étaient pas des journalistes, et n’en avaient pas la carte professionnelle, alors que ceux-ci travaillaient dans la boite comme journalistes depuis la création de ce média en ligne consacré essentiellement aux sports.
Ceci parait incongru puisque que les concernés ont à leurs actifs des milliers d’articles publié sur le site. En d’autres termes, cet argument relève de l’imagination de ce monsieur à col blanc, rongé par la mauvaise foi.
Conscient de sa forfaiture, et pour se racheter M. Person s’adonne à ce qu’il sait mieux faire aux licenciés. De fausses promesses de nouveau contrat de travail. Interpelé sur la question, il se dédouane.
« Pas de fausse promesse, mais négociation non aboutie avec la société de l’un d’entre eux. Pressions excessives non propices à une saine relation commerciale : dizaines de mails, WhatsApp, Facebook, tous les jours, matins et soirs », se justifie-t-il.
Or d’après nos informations, aucune négociation n’a eu lieu jusqu’à parler de son non aboutissement. Ils n’en ont même pas eu à discuter. Ils ne connaissaient même pas la couleur des nouveaux contrats promis.
Parlant de « pressions excessives », elles ne pourront qu’être possibles que quand la parole donnée n’est pas respectée. Et dans ce cas d’espèce, il est bienséant qu’il y ait des relances quand il y a promesse.
Par ailleurs, comment peut-on comprendre que M. Person après licenciements consommés le 12 juillet 2017 a pu délibérément maintenir le nom d’un des employés comme Directeur de publication bien que cet employé dans un mail de détresse en date du 25 août 2017 ait appelé au retrait de ces coordonnées sur le site d’informations?
Faisant le sourd d’oreille comme d’habitude mais agissant de manière intentionnelle, M. Christian Person a continué par publier des articles à polémique sur le dos de ce désormais ex-employé qu’il avait abusivement licencié à une période de tension politique dans le pays. Cette ruse bien planifiée a créé des ennuis et menaces très sérieuses à l’endroit de ce licencié au point où sa vie était en danger.
Et sur ce point, M Person n’a pu justifier ce qui a motivé cette démarche d’une autre époque qui ne témoigne que du degré de nuisance de cet expatrié.
Dans d’autres articles, nous reviendrons sur le cas de ce colon de Christian Person qui use souvent du dilatoire dans les affaires.
Ce énième cas de licenciement abusif jusqu’à mettre la vie d’un concitoyen en danger ne saurait rester sans suite au Togo, qui se veut être cité parmi les États de droit.
De par ses comportements, il sera préjudiciable que les européens accordent leurs confiances à M. Person qui est candidat aux élections européennes de 2019 sous les couleurs d’UDLEF (Union démocratique pour la Liberté Égalité Fraternité) prônant la liberté, l’égalité et la fraternité.
Par ailleurs, l’affaire est pendante au tribunal de Lomé pour situer les responsabilités et les réelles motivations de ces abus apparemment bien prémédités par M. Christian Person.
Edem KOAMI
Source : www.gapola.net