Panique monstre et généralisée au sommet de l’Etat : la peur bleue de Faure Gnassingbé

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On ne le dira jamais assez ! Plus rien ne pourra freiner encore l’ardeur d’une population longtemps martyrisée, assoiffée de l’alternance, mais aussi épinglée par la misère délibérément à lui imposée par un pouvoir sanglant et assassin depuis plus d’un demi-siècle.

Les mouvements de contestation, visiblement populaire sur toute l’étendue du territoire malgré les répressions assez violentes, sont la preuve palpable et tangible. On se demande alors jusqu’à quand ce pouvoir absurde, aveugle et sourd vis-à-vis de la volonté d’un peuple décidé de voir réaliser l’alternance politique au sommet de l’Etat, résistera. Mieux, jusqu’où ira-t-il avec cette vague de violence et de répression sanglante sur cette population déjà en colère ?

Le constat est désormais clair que le mythe selon lequel le nord du Togo constitue le fief exclusif du pouvoir de Faure Gnassingbé est brisé depuis très longtemps. Si jusque-là le préfet Colonel Bakali donne l’impression de tenir à genoux la population de la Kozah et de son chef-lieu Kara contre tout manifestation de contestation, une population visiblement assoiffée de liberté, une localité perdue depuis très longtemps, ce n’est pas avec les populations de Sokodé, de Mango, de Bafilo, de Dapaong hier et aujourd’hui de Kanté qu’il pourra compter.

Les contestations populaires, bien qu’elles soient sauvagement étouffées par une armée à la solde d’un seul homme, continuent de se faire entendre dans tous les coins du pays. On en était encore là lorsqu’une vague de défection dans l’armée vient s’ajouter à la somme de la révolte populaire. Une panique monstre s’empare de Faure Gnassingbé ! Une peur bleue de perdre le pouvoir est alors reluisante sur les visages. Au QG de la mouvance présidentielle, même à la présidence de la République, la question est très préoccupante et inquiète. On se demande ce qui pourra advenir.

Malheureusement, poursuit l’hebdomadaire, au lieu de trouver de solution adéquate et durable pour donner confiance à ce peuple épinglé par une dictature aveugle depuis plus de cinquante années, on veut toujours procéder par la force brute, la répression violente et la violence systématique pour tenter de le maintenir aux pas et sauvegarder ce pouvoir mourant. On se demande jusqu’à quand Faure tiendra devant ce peuple complètement déboussolé et affamé.

Demain nous situera !

Jérôme Sossou/Le Triangle des Enjeux N°395

Source : www.icilome.com

1 COMMENT

  1. Qui souffre plus dans ce pays? Ce sont les de Kara. Donc ne dites pas ce que vous n’avez pas vu et entendu . C’est dans une localité de Kara qu’on a tenue tête à des candidats députés en leur disant la vérité . Kara est plus étouffé que n’importe quelle localité . Rappelé vous aussi ce qui s’est passé à Kara avec les étudiants. Tu n’as pas un frère député ou ministre n’espère pas trouver un emploi . Donc revoyez vos copies

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