Pandora Papers : l’aéroport de Lomé au cœur de plusieurs révélations

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Selon des documents d’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ), la GSA Global Investments Limited, société de Commerce basée dans les Iles Vierges Britanniques, archipel des Antilles et un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni, est présentée comme une société offshore. Autrement, une société spécialisée dans les paradis fiscaux. Plus loin, il se trouve, dans le prolongement des faits, que cette société, qui a pour entre autres fondés de pouvoir, l’homme d’Affaires émirati Issa Balush a un lien avec le Togo.

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En effet, depuis 2011, la GSA Global Investments Ltd, dirigée par M. Baluch, est devenue, avec 51%, l’actionnaire de la Société Africa West Cargo, société de droit togolais basée à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé. De cette plateforme aéroportuaire, Africa West Cargo, opérant dans le vol 100% fret aérien, transit, livraison et logistique, dessert une dizaine de capitales africaines vers l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient, puis les Etats-Unis. Des indices qui laissent entrevoir suspicions et ambiguïtés autour des réelles opérations que mène Africa West Cargo. Société au cœur de cette enquête du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), en collaboration avec ses journaux partenaires dont Flambeau des Démocrates. Pandora Papers !

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GSA (Global Investments Limited), une société offshore créée dans un paradis fiscal, est à l’assaut du marché togolais. Les documents de ICIJ révèlent que le 7 juillet 2011, s’est opérée une réorganisation managériale de la Trident Trust Company (BVI) Limited, basée à Road Town, capitale des Iles Vierges Britanniques. Cette société change de nom et devient GSA Global Investments Limited. De quatre au départ après cession, GSA Global Investment Limited s’ouvre à de nouveaux actionnaires. Avec la valeur de l’action fixée à 1.00 dollars, pour un nombre total d’actions autorisé à 50.000 au maximum (référence document ICIJ).

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Ainsi, selon les documents dont a possession ICIJ, son fondateur résidant à Dubaï, l’émirati Issa Shero Mohd Hussein Baluch y détient 18.000 actions, en plus de 18.000 autres à lui transférées, le 15 janvier 2012. Ses trois autres associés de départ, tous des hommes d’affaires Emirati, sont Zein Amin Baluch, (détenteur de 10.000 actions, résidant à Téma au Ghana), Jaseem Hassan Haider Mohammed, (résidant également à Dubaï), et Kannan Nachiappan, (résidant toujours à Dubaï).

Ensuite, la nouvelle équipe administrative de GSA Global Investments Limited s’étend à deux nouveaux actionnaires. Il s’agit des hommes d’affaires français Claude Charles Jospeh Sitterlin, et Yannick Erbs, tous deux résidant à Lomé, au moment de la cession.

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GSA à l’assaut du marché togolais

À six (06), le collège des actionnaires principaux désigne, dans la foulée, Yannick Erbs (3,500 actions à lui transférées par Claude Charles Jospeh Sitterlin), le CEO de GSA Investments Limited en Afrique de l’Ouest. Sous cette administration, GSA Investments Limited, quelques temps seulement après, part à l’assaut du marché togolais. Africa West Cargo, société de droit togolais, créée en 1997 spécialisée dans le fret aérien et logée dans la zone franche aéroportuaire de Lomé, passe sous le contrôle de GSA Global Investments Limited, avec 51% des actions. « Africa West passe désormais sous un nouveau propriétaire et une nouvelle administration », informe, le 26 juillet 2011, le journal en ligne Islamic Finance News, basé à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.

« C’est un moment fascinant pour Africa West d’accueillir la nouvelle équipe managériale dirigée par Issa Baluch. Nous nous connaissons depuis longtemps et avons collaboré sur plusieurs projets dans le domaine du fret Aérien vers l’Afrique. Ainsi donc, cette alliance se veut toute naturelle. Je crois que cette nouvelle administration sous GSA Global Investments Limited aura doublement équipé Africa West pour une meilleure couverture commerciale du et vers le marché ouest africain », a indiqué Yannick Erbs, rapporté par le journal émirati.

Dans un article publié, quelques jours plus tard, le 1er septembre 2011, le site d’information proche du pouvoir de Lomé, republicoftogo.com, informe aussi, de sa part, que Africa West, la compagnie aérienne spécialisée dans le logistique et le transport de fret aérien, basée au Togo, vient de louer un second DC 9 afin d’étendre son réseau vers le Liberia et la Sierra Leone. Au Total, dix capitales africaines sont desservies.

Africa West, précise le site d’information administré par le français Bruno Finel, opère des vols 100% fret depuis l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient vers l’aéroport de Lomé. Elle a récemment commencé à effectuer des rotations Togo- Etats-Unis et Togo -Milan (Italie) grâce à l’arrivée d’un MD 11F, en partenariat avec CargoItalia. Article que relaie l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Gabon.

Par ailleurs, le journal émirati Islamic Finance, toujours dans son article, précise qu’Air Cargo Trader, basé à Dubaï, continue d’agir au titre de GSA aussi bien aux Emirats Arabes- Unis, en Inde que dans d’autres pays asiatiques. Dans un autre article publié en date du 25 août 2012, republicoftogo informe que « la compagnie Africa West Cargo Togo espère desservir dix nouvelles destinations africaines ». La compagnie, poursuit ce site d’informations, s’intéresserait à l’Asie du Sud -Est avec l’expansion du commerce entre la Chine et l’Afrique. « Pour s’adapter aux nouvelles opportunités, la compagnie a renouvelé sa flotte en remplaçant ses MD11 par des Boeings 767F-300 », a précisé ce journal qui rapporte M. Erbs.

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Entre mutisme et indiscrétions

Pour croiser les faits révélés par les documents, au regard des ramifications et opérations de GSA Global Investments Limited, ICIJ a procédé à des vérifications auprès des autorités aéroportuaires togolaises. Notamment la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT). Contacté par Will Fitzgibbon, le Colonel Latta Gnama Dokissim, Directeur Général de la SALT répond : « La compagnie Africa West a déposé le bilan et n’existe plus depuis plusieurs années. » « Africa West est fermée il y a de cela 15 ans », nous précise, une source anonyme. Effectivement dans la zone aéroportuaire où elle est censée logée, aucune enseigne n’indique l’emplacement de cette société. Nos recherches n’ont également pas réussi à les localiser. Même il est impossible de les joindre sur les différents numéros de la société (+22822268810 / +22822263865 / +22822261749).

Par contre, est bien présente sur place, une autre société à fort ancrage dans l’organisation de la logistique et du fret à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé (AIGE). Il s’agit de la Société Togolaise de Handling SA (ST Handling). Elle est créée par décret N° 97067/PR du 29 avril 1997. Curieux, la même année que celle de création d’Africa West Cargo. Sur le site internet de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé, ST Handling SA est le seul service chargé du fret. Ses opérations concernent, entre autres, l’enregistrement du bagage et du fret, l’embarquement le débarquement des bagages et du fret, le magasinage du fret et toutes les opérations d’imports et d’exports.

Surprise, parmi les clients cités, sur une liste actualisée du site d’information de ST Handling SA, (http://sthandling-aero.tg/?page_id=2270#) figure bien Africa West, le seul spécialisé dans le fret. Les autres clients comme Air France, ASKY, Ethiopian Air Line, Royal Air Maroc, Air Burkina, Bruxelles AirLines font, eux, dans l’embarquement et le transport de passagers.

Selon des informations publiées dans le bulletin d’Information de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC-Togo) sur le trafic aérien, notamment sa parution N°004 d’octobre à décembre 2015, la tendance au niveau fret a été relativement stable autour de 3000 tonnes entre 1993 et 1995, puis autour de 4500 tonnes les années qui ont suivi, et 6000 tonnes en 2003.

En 2004, poursuit ce trimestriel, la progression a été très bonne avec une augmentation de 48% par rapport à 2003. « Ce niveau a baissé consécutivement sur 5 ans entre 2009 et 2013, correspondant à la période de cessation d’activité de la compagnie Africa West Cargo (rachetée en 2011 par GSA Global). Les années 2014 et 2015 constituent une nouvelle ère avec une augmentation jusqu’à plus de 12.000 tonnes. »

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Au regard de cette augmentation constatée dans le rendement qui conforte les ambitions de GSA Global Investments à doubler les équipements de Africa West « pour une meilleure couverture commerciale du et vers le marché ouest africain », c’est à croire que Africa West Cargo, après son rachat, a permis au fret de retrouver ses marques. Dès lors, on peut s’étonner de l’affirmation du Directeur Général de la SALT : « Africa West a déposé le bilan et n’existe plus depuis plusieurs années. » Ceci, lorsqu’on sait que cette société se retrouve, à ce jour, parmi les clients de Société Togolaise de Handling. Donc évolue sous le parapluie, ou opère-t-il sous couvert de ST Handling ?

Toutes nos tractations pour recoupements auprès de l’administration de GSA Global Investments Limited se sont révélées infructueuses. L’adresse mail du Gestionnaire de la société ([email protected]) retrouvée par ICIJ s’est révélée une fausse. La Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), en guise de rappel, est l’entité qui assure la gestion, l’exploitation et le développement des aéroports de Lomé et de Niamtougou. L’une de ses structures se trouve être la Société Togolaise de Handling (ST Handling) dont Africa West est l’un des clients.

Aussi, nos recherches révèlent que l’administration de GSA Gblobal Investments est aussi propriétaire d’un cabinet de conseil AGEX Group (African Global Expertise Cargo) basé à Dubaï, mais opérant dans plusieurs pays africains. Il s’agit notamment de la Côte d’Ivoire, du Niger, de l’Uganda, du Kenya, de l’Ethiopie, du Congo, de la RDC, du Nigeria, du Cameroun, de la Centrafrique, du Ghana, du Burkina et du Togo. C’est dire que malgré sa cessation d’activité officiellement prononcée par les autorités aéroportuaires de Lomé, l’ombre d’Africa West Cargo plane toujours sur le Togo.

Question. Pourquoi est-ce qu’on cacherait la présence d’Africa West au Togo, s’il n’y a pas d’arrière-boutique ? A cette question, semble nous répondre un ex-employé en révélant que c’est une société qui fait embrasser plusieurs milliards FCFA comme chiffres d’affaires par semaine à ST Handling.

Toutes nos démarches pour savoir si Africa West est reconnue par les fiscs (Office togolais des recettes) ont été vaines. « Si vous abordez les premiers responsables, ils ne vous donneront pas plus de détails sur les chiffres qu’elle engrange. La Direction administrative et financière est gérée par un homme de main, et fidèle des fidèles du Directeur Général. Même dans les coulisses, aucun employé ne courra le risque de vous filer un dossier comptable de la société, parce que les consignes à eux données par les patrons sont fermes », ajoute, indiscret, notre source.

Ce qui explique, dit-il, une certaine omerta entretenue, depuis des années, autour de cette société. Laquelle, nous précise un autre informateur, est « une société écran mise en place par plusieurs hautes personnalités du pays. Parmi elles, des officiers supérieurs et hauts gradés de l’armée togolaise ».

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Curieuse nomenclature

Plusieurs noms sont cités comme promoteurs et actionnaires, d’après un ex-employé aujourd’hui, admis à la retraite. En premier, l’ancien Président de la République, feu Général Gnassingbé Eyadéma. Soldat de l’armée française, ce dernier a dirigé le Togo entre 1967 et 2005. Soit 37 ans, 9 mois et 21 jours.

Aussi, le Gal Zoumarou Gnofam. Ancien Chef d’état-major des Forces Armées Togolaises (FAT), cet officier supérieur originaire de Bassar (ville située dans le centre du Togo), est l’un des fidèles compagnons de l’ancien Président Gnassingbé Eyadéma et dignitaire de son régime qui aura duré 36 ans (1967-2005). Une fidélité qui lui a d’ailleurs valu l’honneur d’être au volant du car qui a transporté solennellement la dépouille mortelle du défunt président, lors de la cérémonie d’hommages au Palais des Congrès de Lomé, le 16 mars 2005.

Admis à la retraite, cet ancien ministre de l’Environnement est aussi un fanatique du sport. Domaine dans lequel il a laissé ses empreintes en tant qu’ex-Président d’AGAZA Ominisports de Lomé et du Comité National Olympique (CNO-Togo). « Aujourd’hui, il a un âge avancé mais c’est lui qui prend toutes les décisions à la Société Handling. Même pour le recrutement du personnel, il a son mot à dire sur le profil. Rien ne se fait sans son avis », nous confie un employé à qui nous avons réussi à soutirer quelques mots.

« Toutes ces informations sont fausses », rétorque le Gal Gnonfam qui réfute ces allégations. Par contre, « je connais Sitterlin (Ndlr : Caude Charles Jospeh Sitterlin). Sa société (Ndlr :Africa West) parce que ma société Air Horizon est située à côté d’elle. Mais il s’est retiré au Sénégal après la faillite de sa société », a-t-il ensuite précisé. Relancé sur son éventuel actionnariat au sein de ST Handling, il répond, en bon militaire « NON ! ». « Qui t’a dit ça ? », a-t-il, ensuite, répliqué avec une bonne dose de bonne humeur.

Un autre nom qui est fréquemment revenu au cours de notre enquête, est celui du regretté Gal Assani Tidjani. Décédé le 7 décembre 2012 à Limoges, en France. Il est l’un des grands artisans de l’accession au pouvoir de l’actuel président Faure Gnassingbé en 2005. Tombé en disgrâce, il a été arrêté le 22 juillet 2011 et condamné à vingt (20) ans de réclusion criminelle, dans l’affaire de tentative de déstabilisation des institutions de la République, survenue en avril 2009. Une affaire de complot imputée au député Kpatcha Gnassingbé et dont le Gal Assani Tidjani, surnommé le Général « Adidas » – en référence à ses larges cicatrices sur ses joues qui l’identifient de loin- a nié son implication jusqu’à son décès.

Cet autre officier supérieur des FAT, originaire du Nigéria, fut ancien Chef d’état-major des FAT, puis ministre de la Défense et des anciens combattants. « Tout puissant qu’il était, tous les employés le craignaient », nous informe un ancien cadre de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma, admis à la retraite.

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Cette hiérarchie à la limite militaire de cette société paraît bien suspecte. Les noms murmurés sont, sans aucun doute, des barons du régime de Lomé. Qui plus est, deux ex-Chefs d’état-major des forces armées togolaises. Leur proximité, sinon présence au cœur de cette société ne semble pas fortuite. Cela donne à réfléchir. Surtout sur le caractère sectaire de cette société et du profil qu’on nous révèle très particulier de ses employés. Plus encore, la société Africa West semble ignorée, au moment de notre enquête, par la plus grande partie du personnel de l’aéroport de Lomé.

Toutefois, est président du Conseil d’Administration de ST Handling SA, Kanka-Malick Natchaba. Actuellement Secrétaire Général du Gouvernement, ce diplômé en « Finances Publiques » de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence où il a décroché un Master en Finances publiques et fiscalité, était entre mai 2016 et novembre 2017, le Directeur Général de la SALT.

Contacté par Pierre-Claver Kuvo, journaliste et coordonateur de l’enquête « Pandoras Papers » au Togo, M. Natchaba répond : « Africa West a effectivement déposé son bilan. Il fait partie des clients de ST Handling. Si vous êtes en relation de clientèle avec quelqu’un, cela ne veut pas dire que c’est vous qui le gérez. Il n’y a pas de lien entre les deux sociétés. »

Sur le sujet de la date de cessation des activités d’Africa West au Togo, le PCA de ST Handling déclare : « J’ai une société qui traite avec une centaine de clients. Il ne s’agit pas, pour moi, de savoir individuellement quels clients ont quitté et en quelle année. De ma responsabilité, je ne traite pas directement avec les clients, je n’ai pas de bilan à vous fournir par rapport à ça. Je n’ai aucune information à vous avancer par rapport à ça. »

En ce qui concerne l’actionnariat, « C’est du domaine privé. Je n’ai pas le droit de rentrer dans le domaine de leur patrimoine. La loi l’interdit. Il y a des structures de l’Etat qui vérifient le patrimoine des uns et des autres. Pas à moi de me prononcer par rapport à ça, en tant que Président du Conseil (Ndlr : Conseil d’administration) », a rétorqué l’actuel Secrétaire du Gouvernement.

Malick-Kanka Natchaba, convient-il de le rappeler, est fils de feu Fambare Ouattara Natchamba. Décédé en octobre 2020, il fut dignitaire du régime d’Eyadema, l’un des principaux actionnaires de ST Handling dont il a signé le décret de création N°97-067/PR du 29 avril 1997.

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Une nébuleuse ?

Le fait que les principaux actionnaires de la société Togolaise de Handling soient également des barons du pouvoir de Lomé, cela n’explique-t-il pas le fait que l’information relative au rachat d’Africa West par GSA Global soit exclusivement relayée au plan national par le journal en ligne republicoftogo.com ?

Au travers des éléments révélés par cette enquête, Africa West s’affiche toujours dans la base de ST Handling. Mais alors, ceci amène d’abord à se demander si l’Etat togolais est-il au courant que GSA Global Investments Limited, repreneur d’Africa West, est cité dans les paradis fiscaux. Ensuite, si tel est le cas, est-ce- à dire que c’est en lien avec l’omerta entretenue par les autorités aéroportuaires autour de son existence au Togo ?

Pour rappel, dans ses démarches scientifique et méthodique, dans le cadre de « Pandora Papers », ICIJ a réussi à être en possession de plus de 11 millions de documents. Lesquels documents révèlent des documents fuités sanctionnant des réunions de travail, des attestations de cessions des actions de sociétés, et des contrats de travail, entre autres. Il s’agit notamment des mails, des passeports, des accords d’achat d’appartements. Pour ne citer que ces documents qui révèlent des faits couvrant 1990 à 2019.

Avec Télégramme228

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Source : Togoweb.net