PAL : Les opérateurs économiques ont un moratoire pour valider leur permis d’installation

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Au Port autonome de Lomé et dans ses environs, l’exercice de toutes activités est conditionné par l’obtention d’un agrément. Et le ministère des Infrastructures et des Transports veut mettre dans l’ordre dans la délivrance de ce précieux sésame.

Un Comité d’agrément et de validation a été créé à cet effet le 11 mai 2016. Dans la foulée, un communiqué a été publié pour informer que « la délivrance des agréments, des permis d’exploitation et la validation des rapports des évaluations de sûreté, des plans de sûreté et des rapports des audits de conformité des installations portuaires démarrent le 1er mars 2017 ».

L’annonce précise que « les personnes physiques ou morales citées ci-dessus disposent d’un délai de six mois à compter du 1er mars 2017 pour régulariser leur situation ».

L’objectif est de mettre de l’ordre dans l’obtention du permis d’installation afin d’«éviter des trafics de tous genres (devises, drogues…) qui sont de nature à salir l’image de notre pays », et ensuite « instaurer un permis d’exploitation des engins flottants dans les eaux togolaises », évoquent les documents officiels.

Ce moratoire expire en août 2017. Les concernés sont appelés à se conformer aux nouvelles règles. Ceci pour permettre au Comité d’agrément et de validation, rappelle L’Union pour la Patrie N°1015, « de mieux exercer les contrôles sur les opérateurs économiques ainsi que sur les activités qui se déroulent dans le port et les espaces maritimes ».

A.H.

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