Contrairement à ce que le régime veut faire croire, les leaders du Parti National Panafricain tiennent à ce que leurs prochaines manifestations, surtout celles de ce samedi 13 avril, se déroulent dans un climat de paix.
Samedi dernier, lors de leur réunion hebdomadaire à Lomé, Ouro Djikpa Tchatikpi a inculqué à l’assistance les principes de la non-violence et du pacifisme qu’incarne le PNP.
« Nous devons endiguer la pandémie du cycle infernale de violence d’une tendance contre une autre. Le peuple togolais dans une certaine sagesse et dans une certaine responsabilité doit raison gardée avaler les couleuvres du régime RPT-UNIR sans pour autant prétendre prendre revanche en termes de règlement de comptes ou chasse aux sorcières.
Le pacifisme et la non-violence ne sont pas des vains mots, mais ce sont des comportements que nous, en tant que peuple épris de justice et d’alternance, devons avoir pour deux raisons : La première, c’est à l’honneur de ce pays-là. La deuxième, c’est de cette façon que l’on peut démarquer les porteurs de violence pré, pendant et post manifestation comme ce qui se trame au niveau des autorités à Kpalimé », a souligné le Conseiller de Tikpi Atchadam.
A l’en croire, lors des prochaines marches, tout individu ou brebis galeuse qui sera démarquée dans la masse, et dont le comportement n’est pas en phase avec la « philosophie du PNP qui est le pacifisme », sera directement remise au forces de l’ordre et de sécurité censées encadrer la manifestation.
« Notre force n’est pas dans la violence, mais plutôt dans le nombre car l’eau et l’air qui constituent la base de la vie, une fois mobilisés par la nature, rien et personne ne leur résistent. Pour cela, gardons toujours en esprit que notre stratégie se repose sur le pacifisme et notre force se repose sur le nombre textuellement à l’image du mouvement en Algérie », indiqué Ouro Djikpa Tchatikpi.
L’homme politique dénonce les manœuvres du gouvernement togolais pour empêcher la tenue des manifestations prévues pour ce 13 avril 2019.
« L’heureuse fin de la lutte est déjà à portée de mains et les signes avant-coureurs de la fin du régime cinquantenaire ne trompent pas. Le régime qui de par les subterfuges cherche par tous les moyens à saborder le droit universel, constitutionnel et légitime, doit savoir qu’on n’empêche jamais un fleuve en crue ou mer en débandade », a-t-il averti.
Pour l’aboutissement de la lutte enclenchée le depuis le 19 août 2017, Ouro Djikpa invite les Togolais à rester mobilisés et à prier également. Puisque selon lui, « cette manière de faire constitue le remède, la panacée du drame dont nous souffrons depuis le coup d’Etat militaire du 13 janvier 1963 ».
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com