Tout le monde appelle au dialogue entre les acteurs politiques togolais pour une sortie de crise. Mais cette fois-ci sera la bonne ? Ourna Gnanta, un transfuge de l’Alliance à UNIR veut croire à un dialogue sincère.
Inéluctablement, on tend vers une nouvelle discussion entre l’opposition togolaise et le régime cinquantenaire. C’est le souhait de la communauté internationale. S’il faut dialoguer, de quoi les protagonistes vont-ils parler ? Du départ de Faure Gnassingbé à la fin de son troisième mandat ? Ou bien remettre les compteurs à zéro pour lui donner la possibilité de briguer encore au moins deux nouveaux mandats ?
Toujours est-il que la France appelle à un « dialogue immédiat », « sans préalables », insiste l’administration de Donald Trump.
Selon l’ancien cadre du parti Alliance fondé par Dahuku Péré, « dans une démocratie en construction, le dialogue doit être permanent. Il doit d’ailleurs être institutionnalisé surtout en Afrique où il représente l’une de nos valeurs (l’arbre à palabre) », souligne-t-il dans des propos rapportés par telegramme228.com.
Il ajoute qu’« en Afrique, il est anormal de parler de dialogue de trop ». En revanche, précise-t-il, « le dialogue ne doit pas être un subterfuge, un moyen de blocage, de défiance ou encore de marchandage. Il doit être sincère. Il doit se réaliser dans un esprit républicain ».
Rappelons que la vingtaine de dialogues déjà initiés au Togo n’ont rien donné. L’opposition accuse le pouvoir en place de refuser systématiquement de mettre en application les recommandations issues de ces assises.
A.H.
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