Orphée Adom « Il va falloir que l’opposition trouve d’autres moyens de revendication »

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Orphée Adom, l’ancien Coordonnateur du Collectif des jeunes pour le développement (CJD), propose à la Coalition des 14 partis de l’opposition de changer de stratégie en terme de revendications. Selon cet acteur de la société civile, la rue ne pourra rien résoudre, et il demande au peuple togolais de faire confiance à la nouvelle Assemblée nationale.

Après le scrutin du 20 décembre, date à laquelle certains observateurs ont déclaré que la Coalition des 14 partis a fait une erreur historique, en boycottant le processus électoral, des propositions fusent en faveur de ce regroupement de partis de l’opposition pour la bonne stratégie à adopter pour les revendications.

A cet effet, Fulbert Atisso, président du parti « Togo autrement », parti membre de la Coalition, a proposé la pyramide inversée pour arriver à bout de ce régime cinquantenaire. C’est également dans ce sens qu’Orphée Adom propose que la Coalition trouve d’autres moyens de revendications.

« Il va falloir que l’opposition trouve d’autres moyens de revendications, notamment le dialogue pour solder certains contentieux », a-t-il souhaité, avant d’ajouter que la rue doit être le dernier recours des acteurs politiques.

Adom pense que ces manifestations de rue initiées par la Coalition constitue un frein pour l’économie, et, pour lui, les militants sont les premières victimes qui en souffrent et que cette situation ne le réjouit guère.

« Je ne me réjouis pas de voir des gens dans la rue tout le temps. D’abord, cela perturbe l’activité économique. Les marcheurs sont les premières victimes. Ils ne vaquent pas à leurs activités. Ils vont en souffrir que d’en tirer profit », a-t-il dit.

Pour lui, les partis membres de la Coalition ont bien voulu quitter l’hémicycle et le peuple a compris que ceux qui sont actuellement au parlement sont ceux qui le représentent, ils ont un travail à faire.

Et de donner son avis au nouveau gouvernement dirigé par Selom Komi Klassou. « Si on considère ce que son gouvernement a fait, on peut dire que c’est un renouvellement de confiance que le peuple a témoigné lors des élections. C’est sous ce gouvernement qu’on a le Programme national pour le développement (PND). Il a été un farouche défenseur de nos droits à l’intérieur comme à l’extérieur. La tâche n’est pas facile. Il y a des progrès qui ont été faits, il faut absolument accélérer », a-t-il mentionné.

Nicolas

Source : www.icilome.com