Opposition Togolaise : Proposition de « Shadow Cabinet »

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Nous voulons attirer l’attention de Jean Pierre Fabre de ne pas laisser tomber par des maladresses, des incompréhensions, de l’égo, le souffle nouveau des togolais du pays et de la diaspora pour le changement, l’alternance et les réformes.

Opposition Togolaise : Proposition de « Shadow Cabinet »

Afin de veiller au maintien de la flamme de ce renouveau, il serait souhaitable de constituer comme en Europe, un SHADOW CABINET pour que répartir les rôles de sensibilisation sur tout le territoire et dans la diaspora.

En Europe le « Shadow Cabinet » ou le « cabinet fantôme » comprend en général les députés des partis de l’opposition qui, sous la conduite du chef des partis d’alliance ou de regroupement, forment un cabinet alternatif à celui du gouvernement. Cela existe au Canada, en Grande Bretagne, en France, en Allemagne, en Nouvelle Zélande etc.

Au Togo le shadow cabinet devrait nécessairement être ouvert aux onze partis de l’opposition, plus des experts de chaque thématique. Chaque membre du cabinet fantôme est chargé de surveiller et critiquer l’action d’un ministre du gouvernement avec des équipes d’experts.

Par ce biais les forces de l’opposition seront plus crédibles en donnant à chaque parti de l’opposition certains portefeuilles pour critiquer les actions du gouvernement, et donner une crédibilité à leurs discours, à leurs actions et faire des propositions concrètes au peuple togolais pour les programmes phares de l’alternance.

Par exemple :

  • Construire l’autoroute de la liberté du nord au sud,  le chemin de fer également du nord au sud, de grand  lycée dans chaque région.
  • Faire des grands travaux fluviaux pour permettre à la population de Lomé de voyager entre Lomé à Aného en bateau.
  • Effectuer une réforme scolaire pour accentuer les matières scientifiques, reprendre le programme bilingue de Sylvanus Olympio.
  • Lancer une réforme agraire pour donner du travail aux jeunes agriculteurs et avoir une autosuffisance alimentaire.
  • Informer la population togolaise et rendre plus visibles à la population les décisions de l’Union africaine (UA)  et de la CEDEAO vis-à-vis de la jeunesse, de son avenir, des possibilités d’entreprenariat, d’université, de formation, de droit de l’homme et des cours de la justice.

Aucune association, ni mouvement au monde ne fonctionne sans financement, il faut mettre en place une caisse de cotisation à la disposition de l’ensemble des togolaises et des togolais désireux de participer aux projets de l’alternance. Une  cotisation, c’est les responsabiliser, c’est leur permettre d’être actionnaire du mouvement, c’est permettre à celles et à ceux qui sont dans la diaspora à défaut de participer physiquement de mettre la main à la poche pour réussir enfin les actions sur le terrain du nord au sud.

Il faut rendre la lutte totalement togolaise et dépasser le clan des partis politiques pour devenir une action de masse, du peuple dans son entité. Organiser une indignation coûte chère, par la sécurité, l’eau, la nourriture, les soins des blessés.

Nous avons en face un parti rpt-unir qui depuis 50 ans se maintient par la violence, la corruption, faire participer le peuple c’est lui enlever certains vices, certaines oisivetés, c’est faire de lui un acteur principal pour réussir son avenir.

Jacob Ata-Ayi

(Édité)

27Avril.com