Les participants au dialogue politique se sont séparés vendredi avec la promesse de se revoir très bientôt.
Invité dimanche d’une radio privée, Jean Kissi, le secrétaire général du CAR (opposition) a indiqué que les discussions avaient achoppé sur la question du retour à la constitution de 1992 et ses implications.
Pour sortir de l’impasse, il est prévu de nouvelles consultations avec le président du Ghana, Nana Akufo Addo dès son retour d’une tournée à l’étranger.
Ce fameux retour à la constitution de 1992 réclamée par les opposants est pour eux le moyen de pousser Faure Gnassingbé dehors dès maintenant ou en 2020 et de l’empêcher de se représenter. C’est la raison pour laquelle ils ne veulent rien lâcher.
En septembre dernier, les députés de la majorité ont approuvé un projet de loi qui limite à deux le nombre de mandats de 5 ans. Exactement ce que réclame l’opposition, mais interdiction pour le président sortant de se représenter. Logique car une loi constitutionnelle par essence ne peut être rétractive, ni au Togo, ni ailleurs.
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