Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative et le Directeur du bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan, ont signé à Lomé un protocole d’accord portant sur la mise en œuvre du nouveau Programme pour la promotion du travail décent (PPTD).
Le nouveau Programme pour la promotion du travail décent confectionné par un comité tripartite (gouvernement, conseil national du patronat et les centrales syndicales) accorde une bonne place aux personnes vulnérables : jeunes, femmes et les personnes vivant avec un handicap. Sa mise en œuvre s’étend de 2019 à 2022.
En l’espèce, le gouvernement doit relever les défis de sous-emploi des jeunes, l’accès équitable des hommes, femmes et personnes handicapées à un travail décent, sans oublier la couverture sociale des travailleurs et la concertation entre les structures et les institutions publiques intervenant dans le domaine de l’emploi…
La signature de cet accord, selon le ministre en charge de la Fonction publique, Gilbert Bawara, est une étape importante d’autant plus qu’elle marque la fin d’un processus de formulation. « Cette signature de protocole d’accord constitue un gage de partenariat dynamique et de collaboration entre l’Etat togolais et le BIT attachés tous les deux à la promotion d’un travail décent pour tous », souligne-t-il.
Le nouveau Programme qui, selon le gouvernement, augmente les chances des uns et des autres à trouver un travail décent, se résume en trois composantes : la promotion de l’emploi décent pour tous, le renforcement de l’extension de la protection sociale et la promotion des normes du travail par le dialogue.
Ce document, précise de son côté Dramane Haidara, Directeur du bureau pays de l’OIT, « comporte les aspects liés aux normes internationales du travail, les questions liées à l’emploi, singulièrement l’emploi des jeunes, les questions liées au renforcement des dispositifs de la caisse de sécurité, mais aussi l’extension de la couverture aux couches les plus vulnérables et le renforcement du dialogue social ».
Restent maintenant sa mise en application effective et son respect par les parties prenantes.
A.H.
Source : www.icilome.com