Dans quelques semaines, une commission disciplinaire examinera le cas de Kako Nubukpo, directeur de la francophonie économique et numérique, suspendu «à titre conservatoire» de ses fonctions le 5 décembre2017.
Soit quelques jours après la publication par le Togolais d’une tribune s’attaquant aux propos sur le franc CFA tenus à Ouagadougou le 28 novembre par le président français Emmanuel Macron. Les recommandations (non contraignantes) de cette commission permettront à Michaëlle Jean et à Adama Ouane, l’administrateur de l’OIF, de statuer et d’infliger ou non une sanction définitive à cet ancien ministre de la Prospective de Faure Gnassingbé.
En écartant l’économiste, bien connu pour ses positions anti-franc CFA, la patronne de l’OIF a voulu envoyer des signaux aux dirigeants des pays membres de l’organisation à quelques mois de l’élection d’un nouveau secrétaire général.
D’abord à l’Élysée, dont le maître des lieux, Emmanuel Macron, a ainsi été pris à partie par un haut fonctionnaire de l’institution.
Ensuite aux chefs d’État africains irrités par les sorties de Kako Nubukpo. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre2017 à NewYork, Alassane Ouattara, le président ivoirien, avait fait part à Michaëlle Jean de son incompréhension face au maintien en poste de Kako Nubukpo.
Source : www.cameroonweb.com