Dans le prolongement des activités marquant la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, la Convention des Femmes Solidaires, l’organe regroupant les femmes du parti « Organisation pour bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) » a tenu dimanche, une conférence publique au siège de ce parti à Lomé, a observé sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
« Planète 50-50: Les femmes solidaires s’engagent ». Tel était le thème retenu pour cette conférence débat qui a eu lieu en présence du président national de cette formation politique, l’ancien Premier ministre Agbéyomé Messan Kodjo.
Au total, trois communications ont agrémenté la manifestion. Le premier a eu pour thème : « Organiser une meilleure représentativité des femmes dans les assemblées nationales et municipales et mettre fin à la barrière linguistique ». Pélagie HEINDE, journaliste à la TVT s’est attelée à décortiquer la seconde communication qui a porté sur les mesures à mettre en œuvre afin de favoriser le développement du leadership féminin en vue de l’autonomisation de la femme togolaise. « Les problèmes de succession de la veuve et de l’orphelin ». C’est le thème qui a servi de dessert aux participants. Il a été développé par Me Paul Koku AVEHOE, notaire de profession.
Les Femmes Solidaires ont profité de l’occasion pour rendre publique une déclaration marquant cette journée. Déclaration dans laquelle elles ont exhorté les pouvoirs publics à instituer la composition de listes paritaires alternées au niveau des formations politiques s’agissant des élections législatives à venir. Cette mesure, ont-elles soutenu, aura l’avantage d’assurer une meilleure représentativité des femmes au sein des enceintes parlementaires. Elles recommandent en outre une augmentation du nombre des femmes au sein de l’exécutif et au niveau des administrations centrales et dans les démembrements de l’Etat.
Parlant de la crise dans l’éducation, les femmes du parti OBUTS ont dit leurs inquiétudes face à la situation tout en se réjouissant des « efforts consentis par le Gouvernement » pour mettre fin à ces mouvements. Tout en marquant leur compréhension et soutien aux enseignants, elles ont appelé ces derniers à la reprise des cours afin de ne pas compromettre l’année scolaires en cours.
Aklom A.
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