Le développement des axes routiers à Lomé et ses environs n’est pas sans danger. La première conséquence visible des routes nouvellement construites ou rénovées est la prolifération des débits de boissons qui, installés aux abords de ces voies (parfois mal faites), nuisent à la tranquillité de paisibles citoyens.
Pendant la journée, tout se passe comme si de rien n’était. La nuit, la nuisance sonore s’érige en règle à Lomé. Les bars, les bistros et autres débits de boissons augmentent leur décibel, perturbant la tranquillité de paisibles citoyens, à travers des nuisances sonores insupportables. Conséquences, difficilement des citoyens arrivent à fermer les yeux la nuit. Les apprenants, eux, sont obligés de s’éloigner de leur domicile pour leur temps d’étude.
« Je pense que l’autorité a le devoir de rappeler à l’ordre les tenanciers de bars. Imaginez-vous que ces bars perturbent non seulement le sommeil des autres, mais aussi empêchent nous élèves et étudiants d’apprendre le soir ? Nous sommes parfois obligés d’effectuer le déplacement des endroits calmes pour pouvoir apprendre », se désole Patrick, étudiant en Sociologie à l’Université de Lomé, croisé à Agoè, banlieue Nord de Lomé.
Autre conséquence liée à la multiplication des débits de boissons, des spectacles en pleine moitié des voies publiques, obstruant ainsi la mobilité urbaine. Les clients de ces bars qui font des va-et-vient sur les voies, réduisent la fluidité de la circulation.
Souvent ces spectacles entraînent la dépravation des mœurs qui, également devient un autre problème à résoudre à Lomé, sans oublier l’incivisme auquel l’on assiste.
Il urge que la municipalité prenne des dispositions pour rappeler ces tenanciers de bars indélicats à l’ordre.
Edem (Stagiaire)
Source : www.icilome.com