Nubueke dénonce la torture de ses membres par les gendarmes togolais

0
622

Le Bureau Exécutif de NUBUEKE  a relaté dans un communiqué publié jeudi les conditions de détention de Messenth Kokodoko, Kokou Dodzi Eza et Ayao Fiacre Atsu, interpellés  respectivement  dans la nuit du 18 au 19 octobre  et du 26 dernier. Le Mouvement  présidé par Enos Tchalla prend le contrepied du communiqué du Procureur de la République pour  parler  d’enlèvement et dénoncer  des traitements dégradants que subissent les susnommés. 

Pour l’instance dirigeante de NUBUEKE,  Messenth  Kokodoko n’avait été destinataire d’aucune convocation préalable dûment délivrée par la justice togolaise à propos d’éventuelles plaintes le visant.

Le communique précise que le sieur Kokodoko a été conduit dans les geôles du Service de Recherche et d’Investigation (SRI) où il a  fait objet de tortures tant physiques que psychologiques à l’effet de lui extorquer des aveux susceptibles d’induire son inculpation. 

« Aussi, contrairement à ce que prétend le communiqué du Procureur de la République les avocats constitués en soutien des intérêts de M. Kokodoko ont-ils été interdits de visite à ce dernier. Ainsi, il en a été également de la famille, privée quant-à elle de lui apporter ses repas journaliers », renchérit la note du Bureaux exécutif qui ajoute que les deux autres  membres ont été  interpellés le 26 octobre 2017 dans des conditions quasi similaires et sont actuellement en détention préventive.

NUBUEKE, dit prendre à témoin la Communauté Internationale et invite les chancelleries accréditées au Togo à œuvrer sans délai, afin qu’il soit mis fin « aux exactions massives en cours au Togo, notamment à cette tentative de dissolution du Mouvement NUBUEKE ».

Dans sa note du 31 octobre dernier, le Procureur de la République Essolisam Poyodi accusait les trois responsables du Mouvement NUBUEKE de  Groupement de malfaiteurs, trouble aggravé à l’ordre public, incitation à la révolte, menace et violence envers les représentants de l’autorité publique, destruction volontaire par incendie des biens publics, détention illégale des matériels militaires et  de complice de ces infractions.

TogoBreakingNews.info