Quelques heures seulement après que la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition ait dévoilé son programme de contre-campagne électorale, le ministre de l’Administration territoriale Payadowa Boukpessi lui notifie à travers une lettre l’impossibilité de cette initiative.
Pour justifier cette interdiction, le gouvernement avance deux raisons principales. Et, ironie ! La Coordinatrice de la C14 Brigitte Adjamagbo-Johnson est prise à ses propres mots. « Vous avez publiquement indiqué à plusieurs reprises votre volonté d’empêcher par tous les moyens la tenue des élections législatives du 20 décembre 2018 telles que décidées par la CEDEAO », écrit le ministre Boukpessi pour qui, les manifestations prévues ne sont qu’un moyen pour la C14 de mettre ses menaces à exécution.
« Par ailleurs, le risque que vos caravanes et cortèges se heurtent à ceux des partis engagés dans la campagne électorale demeure par conséquent fort probable. Ce qui conduirait à un risque très élevé de troubles grave à l’ordre public. En conséquence, les manifestations relatives aux caravanes de sensibilisation que vous avez programmées dans les rues de Lomé, ainsi que les marches synchronisées du 6 au 18 décembre 2018 à Lomé et sur toute l’étendue du territoire national ne sont pas acceptées en application de l’article 16 de la loi n° 2011-010 du 16 mai 2011 », lit-on dans la seconde partie du courrier.
La riposte de la Coalition des 14 est attendue incessamment. Passivité ou désobéissance civique ?
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