Le programme de la dernière semaine du mois de janvier et des semaines à venir ne rassure en rien une quelconque quiétude socio-politique dans le pays. Dorénavant, il n’y a pas que la grogne politique.
Dans tous les secteurs presque, les syndicats annoncent des mouvements de grève pour de vieilles revendications non encore satisfaite.
Les 30 et 31 janviers, les enseignants sont en grève, un mouvement reconductible si les consultations annoncées pour demain mardi ne connaissent pas un meilleur aboutissement.
Ils seront rejoints mercredi 31 par les professionnels de santé qui vont observer une grève de deux jours également reconductible, si le gouvernement ne trouve pas une bonne formule pour équiper sans délai les centres hospitaliers où des Togolais meurent en boucle, à cause de la vétusté des équipements et des infrastructures.
Comme si cela ne suffisait pas, la coalition des 14 prévoit des mobilisations pour le 31 janvier, le 1er et le 03 février pour des revendications déjà trop connues pour être citées.
Pendant qu’enseignants et professionnels de santé prévoient reconduire leurs mouvements en cas de réponse inadéquate du gouvernement, les agents de la fonction publique se réservent à eux seuls 4 jours de grève pour la semaine prochaine à savoir les 5, 6,7 et 8 février prochains.
Inutile de rappeler que la coalition également maintiendra ses marches les jours à venir ses le pouvoir de Lomé II reste campé sur ses positions.
Gouvernance pointue, diplomatie saisissante le gouvernement a décoché de nouveaux financements des partenaires la semaine dernière, et le chef de l’Etat a enchaîné des rencontres diplomatiques à Addis Abéba en Ethiopie où il a séjourné pour le compte du 30ème sommet de l’Union Africaine.
A. Lemou
Source : www.icilome.com