Conformément à la légalité constitutionnelle (article 64), le président de la République a prêté serment devant la cour constitutionnelle le 3 mai dernier.
Un rituel républicain, une obligation constitutionnelle qui permet au président de la République de prendre l’engagement devant le peuple qui lui confie le pouvoir par délégation en vertu des mécanismes de la démocratie représentative.
Cet exercice annonce le début de l’exercice d›un mandat de cinq (5) ans. Si la prestation de serment présente une atmosphère euphorique, le président de la République réélu a retrouvé les réalités du pays dès le lendemain 4 avril.
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Le président réélu présente un bilan contrasté durant ces trois derniers mandats antérieurement exercés. Si des signes encourageants apparents existent, il faut noter la situation actuelle du pays qui semble faire du surplace, un pays qui éprouve des difficultés à emprunter la voie de l’émergence. S
i les avis divergent sur la capacité du président de la République, à implanter une dynamique nouvelle, à donner un nouveau souffle au pays, la destinée du pays continuera d’être présidée par lui dans les années à venir.
Vu l’état actuel du pays, le président de la République a pris conscience des divers exigences qui s’imposent à lui et qu’il est dans l’obligation d’apporter des éléments de réponses à la désespérance et aux difficultés quotidiennes des togolais.
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La rigueur et la moralisation doivent servir de boussole à la gouvernance togolaise à venir.
Comme dans tout régime politique notamment le système semi présidentiel togolais la crédibilité du chef de l’État passe nécessairement par sa capacité à définir des orientations nouvelles lui permettant d’obtenir des résultats. Il doit penser à réinventer l’État togolais en construisant un État social inclusif capable de solutionner les préoccupations exprimées.
Un système de redistribution égalitaire des richesses nationales est nécessaire tout en intégrant dans la psychologie collective des togolais une intransigeance contre la prédation des deniers publics qui est une infraction d›une gravité extrême.
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La volonté politique du président de la République de repenser l’État togolais signifie nécessairement une restructuration de l›économie, du système éducatif, sanitaire culturel.
La responsabilité du président actuel dans la construction historique du pays est importante, ce qui traduit la rigueur dont il doit faire preuve dans l’exercice de ses fonctions durant les cinq ans à venir.
Vox Populi
Source : Togoweb.net