Nouveau gouvernement au Gabon: les perdants aux législatives à la porte ?

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Alors qu’on s’achemine vers la tenue du deuxième tour des élections législatives, la question du maintien des ministres ayant essuyé un échec lors de ce scrutin devrait être remise sur la table dans les semaines à venir. Ainsi, l’opinion se demande si le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba tiendra sa promesse de ne maintenir au sein de l’équipe gouvernementale ceux des ministres ayant réussi le test électoral.

Les ministres candidats lors de ces élections législatives jouent à quitte ou double au sortir du deuxième tour de ce scrutin. Pour cause, nombre d’entre eux ont lamentablement échoué et pourraient voir leurs jours compter au sein de l’équipe gouvernementale, qu’ils soient de l’opposition dite républicaine ou de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence.

De Patricia Taye épouse Zodi du Centre des Libéraux réformateurs (CLR) au 1er siège du 4ème arrondissement de Libreville, en passant par Jean de Dieu Moukagni Iwangou qui n’a récolté que 3,78% au 1er arrondissement de Mouila ou ou encore de l’ancien secrétaire général du Rassemblement héritage et modernité déchu Michel Menga M’Essone qui n’a pas pu se qualifier au 2ème tour dans la commune de Cocobeach, leur survie politique ne dépend désormais que du bon vouloir d’Ali Bongo.

Autres ministres candidats emportés par la vague des élections, la ministre déléguée de l’Education nationale Edwige Betha du Parti démocratique Gabonais qui s’est fait laminer par le candidat du Parti social démocrate (PSD) Franck Ulrich Bokamba-Ndombi au 2ème siège du département de la Zadié-Mékambo. Voulant éviter semble –t-il l’humiliation subie par ses collègues le ministre du Commerce David Mbadinga n’a pas pris le risque de se présenter tandis que le ministre délégué auprès du Premier ministre Raymond Placide Ndong Meyo jouera gros lors du deuxième tour de l’élection législative au 2ème siège du 5ème arrondissement de Libreville face au candidat Arsène Edouard Nkoghe Nze.

Il faut rappeler que ce dernier devra faire le choix du respect de son engagement de réduire la taille de l’équipe gouvernementale. En outre, il avait explicitement conditionné la survie de ces ministres par une victoire aux élections, ce que ces « perdants» n’ont malheureusement pu accomplir.

Source : www.cameroonweb.com