Selon le Premier ministre, Komi Selom Klassou, « Sur les 27 exigences de la norme ITIE, le Togo en a validé 20 ». Il l’a déclaré ce lundi 15 octobre à Lomé au cours de la septième réunion ordinaire du Conseil national de supervision de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Le Togo a adhéré au processus de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, il y a huit (8) ans. Aujourd’hui, ses résultats sont encourageants, positifs. Il a fait des efforts pour valider jusqu’à 20 exigences de la norme ITIE sur 27 préalablement retenues. L’information a été révélée par Komi Selom Klassou lors de la septième réunion ordinaire du Conseil national de supervision de l’ITIE à Lomé.
Si ces résultats sont satisfaisants, c’est parce qu’un certain nombre de mesures ont été prises : la loi relative à la contribution des entreprises minières dans le développement social et régional, l’opérationnalisation des organes de mise en œuvre de l’ITIE, la modernisation du code minier togolais conformément aux directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Il faut ajouter également les effets de la création de l’Office togolais des recettes (OTR) de même que la mise en place de la Haute autorité de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), entre autres.
En 2013 en Sydney, en Australie, le Togo a été déclaré « pays conforme à l’ITIE ». Selon le Premier ministre, « Une deuxième validation est attendue en novembre 2019 afin d’évaluer les performances réalisées dans les 7 autres restantes », précise-t-il.
Les industries extractives pèsent 18,5% des exportations togolaises. Ce qui représente 3,5% du Produit intérieur brut (PIB) pour 2,5% de recettes de 2017. Cette année, fin septembre déjà, ces recettes ont grimpé à 3,5%.
A.H.
Source : www.lomechrono.com