Nomination des membres de la commission de réflexion sur les réformes : Faure Gnassingbé s’explique…

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L’année 2017 démarre avec la question des réformes politiques, constitutionnelles et institutionnelles dont la mise en œuvre a été préconisée par l’Accord politique global (APG) de 2006. Le gouvernement réunit en conseil des ministres le 3 janvier dernier, a solennellement annoncé l’engagement du Chef de l’Etat à mener à bien ces réformes.

Sur le plan politique, souligne le conseil des ministres, le gouvernement va poursuivre les réformes administratives, institutionnelles et constitutionnelles. Dans la foulée, la liste des membres devant composer la commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles a été rendue publique. Ils sont au total sept personnalités de haut-rang à accompagner Mme Abdou Awa-Nana Daboya dans sa mission de proposition d’un texte de réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles qui tiendra compte de l’histoire, reflète les réalités du pays et répond aux « aspirations des Togolaises et des Togolais ».

Mercredi, Faure Gnassingbé est revenu sur son profile twitter sur cette nomination en expliquant mieux les missions assignées à cette commission. « J’ai signé mardi le décret de nomination des membres de la commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles sur la base des recommandations de la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation) et les travaux du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRUNN). La commission travaillera à la vitalité de notre démocratie », a-t-il précisé.

2017, une année de réformes tout azimut

Des réformes, il y en aura également dans plusieurs secteurs, promet Faure Gnassingbé. « S’agissant du secteur économique, des discussions sont déjà en cours avec le Fonds Monétaire International (FMI) en vue de la conclusion d’un programme sur 3 ans. Ce programme devrait permettre à notre pays de maitriser son endettement tout en soutenant notre croissance économique en vue de créer la richesse nécessaire pour l’amélioration des conditions de vie des populations », indiquait mardi le conseil des ministres.

« Les reformes sociales, quant à elles, visent notamment l’intensification des actions en matière de santé et d’éducation. Par ailleurs, l’agenda gouvernemental accorde une place importante à l’accélération du chantier de la décentralisation », informe le conseil des ministres qui rappelle que l’un des grands chantiers du gouvernement en 2017, sur le plan des infrastructures, consistera en une « transformation en profondeur du secteur numérique au service du développement ».

Contrairement à la solution forte préconisée par le ministre de la Fonctions publique et son homologue des Enseignements primaire et secondaire pour régler la crise dans le secteur de l’éducation, l’année nouvelle sera celle de « l’ouverture » et du « dialogue », promet le Président de la République. « Le gouvernement fera preuve de pédagogie et d’ouverture en maintenant en permanence le dialogue avec les forces vives de la nation. Les ministres ont été ainsi invités à plus d’ardeur au travail et de synergie dans les interventions sur le terrain. L’année 2017 devra aussi être une année utile pour notre pays afin que chaque concitoyen puisse percevoir les fruits de la croissance, et des efforts du gouvernement », indique le communiqué.

A.Y.

icilome.com