Les faits se sont produits le 5 avril dernier dans la ville d’Offa. Ce jour-là, six banques sont braquées simultanément par des bandits. L’intervention des forces de l’ordre tourne mal. On compte de nombreux policiers parmi les victimes alors que 22 suspects sont arrêtés.
Pour l’heure, Bukola Saraki n’a pas été formellement convoqué par la police. On assiste à une guerre de la communication. En effet, la police est très présente sur le sujet et se base notamment sur les accusations émises par cinq présumés chefs de gangs, qui selon elle, mettent directement en cause Bukola Saraki. La police a même organisé une conférence de presse, pour présenter plusieurs suspects aux journalistes. Les cinq présumés se sont pliés au jeu des questions/réponses.
Face à cette mise en scène médiatique, Bukola Saraki continue ses activités. Il présidait ce lundi matin une audience publique sur la fiscalité dans l’industrie pétrolière. Et il répond à la police par un communiqué. Il se dit ouvert à cette « invitation » qu’il compte « honorer sans délai », selon ses mots. Sur le fond, Bukola Saraki nie le fait d’être en lien avec ces braquages. Bien au contraire, Bukola Saraki affirme être l’objet d’une machination visant à le nuire. Lui qui est déjà impliqué dans une importante affaire de corruption.
Source : www.cameroonweb.com