Nicolas Lawson, en tant que le Président de la section ghanéenne du Forum francophone des affaires (FFA), a adressé une correspondance à Emmanuel Macron dans laquelle il souligne ce que devrait être la nature de la coopération entre les pays africains et la France.
Dans sa lettre ouverte, celui qui a œuvré à la création de la chambre de commerce et d’industrie France-Ghana explique que si la balance commerciale française est déficitaire, c’est en partie dû au fait que son ministère des Affaires étrangères ait été fusionné avec celui du Commerce extérieur par François Hollande, son prédécesseur. Conséquence, les « diplomates français à l’étranger (se sont substitués) aux entrepreneurs français pour orienter la coopération française au profit exclusif des grandes entreprises françaises au détriment des PME-PMI françaises.
Ainsi, presque partout dans le monde, le travail considérable qui a été accompli en créant des chambres de commerce et d’industrie françaises, en partenariat avec les hommes d’affaires locaux, ont été sabotées et remplacées par des clubs Lutèce, pilotés par les diplomates en poste dans les pays », écrit-il.
La mondialisation et la globalisation d’aujourd’hui guidées par les USA, la Chine, la Russie et les autres, obligent la France à se servir « d’une partie de la garantie du franc CFA pour assister en finançant les PME-PMI françaises afin d’en faire les promoteurs du développement en Afrique francophone », recommande l’homme d’affaires togolais.
« La France ne peut pas régler sereinement et définitivement le problème du déficit de sa balance commerciale, la crise économique et fiscale qui provoque les manifestations des gilets jaunes et le problème de la cohésion sociale sans expérimenter les solutions que je propose. Comme elle ne contrôle pas l’euro et n’a pas les avantages que procurent le Dollar aux américains, le Yen aux japonais ou le Yuan aux chinois, etc. elle doit innover et oser », ajoute-t-il.
Le candidat déclaré pour la présidentielle de 2020 au Togo attend « une réponse favorable » de la part d’Emmanuel Macron « pour échanger sur (ses) suggestions et sur (sa) contribution à une coopération mutuellement avantageuse entre la France et les pays africains ».
Nicolas Lawson est également un homme politique. Il préside le Parti de la rédemption et du renouveau (PRR). Il est très critique envers le pouvoir en place.
A.H.
Source : www.lomechrono.com