Nicolas Lawson pour une « offensive » en faveur de l’alternance

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« Le temps est arrivé pour les patriotes de prendre ensemble l’offensive en faveur de la justice, de la vérité et du droit », écrit Nicolas Lawson, président du PRR dans un communiqué intitulé « Repentance et miséricorde divine pour un changement positif et pour l’alternance ». Lisez plutôt !

Communiqué de presse du 12 juin 2017

Repentance et miséricorde divine pour un changement positif et pour l’alternance

Nous vivons un moment où nous devons avoir la foi et témoigner d’une sage modération et d’une raison calme. Je me rappelle du processus ayant conduit à l’accord du 12 Juin 1992 entre le pouvoir togolais et l’opposition radicale. Avec le souvenir de cette période, je viens rappeler que la haine, l’hystérie et les postures d’agitations politiciennes ne sont pas les réponses décisives aux égarements tragiques des dirigeants. Ceux, qui s’étaient engagés dans le combat partisan et personnel ont tous échoué. Ils sont devenus les complices ou les faire-valoir du pouvoir en place. C’est donc nécessairement une lutte positive pour la démocratie, qui doit être notre principale défense contre l’arbitraire et la tyrannie du système pervers et dégradant, qui avilit l’homme, affame la masse populaire et abaisse notre patrie. Le temps est arrivé pour les patriotes de prendre ensemble l’offensive en faveur de la justice, de la vérité et du droit.

J’avais mis en garde les délégués à la Conférence nationale souveraine contre la nocivité de la multiplicité des partis politiques et le risque des affrontements violents s’il se manifestait un excès de radicalisme d’un côté et une forte résistance au changement de l’autre côté. J’avais relevé qu’il était inapproprié de citer MIRABEAU, un anticlérical notoire de la Convention française, en proclamant goulûment que nous étions dans la salle par la volonté du peuple et que nous n’en sortirions que par la force des baïonnettes. L’histoire nous a enseignés comment la Convention avait accouché des guillotines, de la barbarie, des violences sanglantes, des révolutions de 1830, de 1848 et de la Commune de Paris en 1870. Je n’ai pas non plus été écouté quand j’avais averti les hauts conseillers du HCR contre les dangers de la verbeuse démagogie et de la cupidité pour le gain facile. Notre propension à la division n’a d’égales que celles de notre avidité et de la calomnie des autres.

Au Grand marché de Lomé et au marché de la ville d’Aného où je prévenais contre les mauvais présages et la future trahison du Yovovia, des femmes en colère m’avaient jeté de l’eau pourrie et de l’huile rouge. J’avais été abondamment insulté et calomnié. En vérité, oint par Dieu Tout-Puissant, je n’ai pas été éduqué ni élevé dans les mensonges, les lâchetés et les dépravations propres au système monopartite et despotique du RPT. Je n’ai pas non plus été intoxiqué ni infecté par les ressentiments hérités des divisions entre le CUT, le PROGRES et la JUVENTO. Malheureusement, j’ai été trahi dans mon choix objectivement motivé du Premier ministre de la transition. Ainsi, j’ai été poursuivi par l’hostilité voire par la haine de ceux dont les ambitions personnelles avaient été anéanties par mon choix.

Il n’y a pas de hasard dans cette vie. C’est ce qui était écrit qui était accompli. Je suis élu pour avoir de la prescience et pour révéler la vérité. Mais aveuglés par leurs frustrations, leurs rancœurs, leurs rancunes, leurs animosités de toutes sortes et leur ignorance, les partisans, les envieux et les incultes s’acharnent inutilement à assassiner mes caractères ou à m’éliminer. J’affirme à nouveau et sans ambages qu’il n’y aura pas de changement politique, économique et social décisif sans un changement radical de nos mentalités et de nos mœurs. Nous sommes devenus globalement trop égoïstes, pitoyablement matérialistes, infatués, cruels et vains. Il n’y a plus de solidarité dans notre société ni de la compassion. La vérité est prise pour de l’insulte. L’immoralité et les incivilités triomphent souverainement. L’Etat est devenu la proie des humanoïdes canidés, appelés la minorité et par des médiocres. Nos compatriotes au pouvoir sont devenus des êtres cyniques, cruels et iniques.

La société togolaise a été transformée en une sorte de jungle dans laquelle prospèrent des politiciens de pacotille, qui s’agitent dans un jeu dérisoire mais ensanglanté. Malheureusement, des commentateurs corrompus et effrontés comme des acteurs sociaux impudents et éhontés se transforment en politiciens pour envenimer les algarades politiques. C’est pathétique et sinistre. C’est la nuit pour notre peuple. Mais il n’y a pas de nuit sans jour. J’appelle à la repentance, à la foi, à la vérité, à l’amour et au courage pour implorer la miséricorde de Dieu. Ce n’est pas seulement dans les églises, les temples et les mosquées que se pratique la foi et où s’enseigne l’amour du prochain. Tu ne tueras point est un commandement de Dieu. Pourquoi nos frères au pouvoir tuent-ils si facilement et favorisent aussi aisément les injustices sociales ?

Vous qui l’ignorez encore, sachez que je détiens la clé du redressement national. Seuls les aveugles, les sourds, les cœurs endurcis dans le mal et ceux qui n’ont pas peur de Dieu ne le savent pas ou font semblant de l’ignorer. La terre tourne à une vitesse de plusieurs dizaines de milliers de kms supérieure à celles des avions à réaction. Pourtant, nous croyons qu’elle est immobile. C’est pourquoi, je ne suis pas surpris par ceux qui méconnaissent encore ma mission. Je les informe que seule la foi en l’Eternel, Bon et Miséricordieux, nous aidera à bâtir la Cathédrale nouvelle de nos espérances et du renouveau dans notre société. Les forces de la vérité, de l’amour et de la justice finiront par écraser les forces du mensonge, de la fraude et des violences à l’œuvre actuellement dans le pays. Il n’y a qu’un seul Dieu. Il est puissant et bon. En redécouvrant notre foi en lui, nous réaliserons le changement et l’alternance dans la paix et l’allégresse.

La folie tragique, qui se manifeste actuellement dans notre pays, est que nous devenons de plus en plus pauvres intellectuellement et spirituellement en cherchant à devenir à tout prix et vite riches matériellement. Il s’agit de nous réadapter et de restructurer nos relations humaines et sociales. Il importe urgemment de réaliser la grande réforme de nos mœurs et de nos consciences. C’est à ce prix que nous aurons le salut. Il n’y aura pas de renouveau sans la rédemption. C’est la mission du PRR. Que Dieu veille sur nous et protège le TOGO.

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