La 3ème séance de travail du groupe de réflexion mise en place par le Premier ministre pour mener des réflexions sur la situation du système éducatif togolais, s’est tenue jeudi à Lomé en présence des représentants de la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) et des ministres Georges Aïdam, Gilbert Bawara et Komi Tchakpélé.
Etaient face à face pour essayer de trouver des solutions aux différents problèmes qui minent le secteur de l’éducation au Togo, acteurs du monde syndical, enseignants, représentants des comités des parents d’élèves, membres du gouvernement. Les questions des primes et allocations réclamées par les enseignants, des affectations dites « punitives » et du statut particulier ont été les principaux sujets abordés par les participants.
« Un débat houleux, mais dans une atmosphère conviviale a permis aux uns et autres de revoir leurs copies afin de mieux trouver des mécanismes pour une sortie de crise assez durable », a confié à Afreepress au sortir des travaux, Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative.
Selon Komlan Nouwoussan, Secrétaire Général de l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT) et porte-parole de la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST), le gouvernement a manifesté sa « bonne volonté » et sa « bonne foi » lors des discussions afin, a-t-il dit, de faire « bouger la situation initiale vers une autre situation ». Sur toutes les questions qui ont été abordées, « le gouvernement a pris l’engagement ferme de veiller conformément aux dispositions légales, à ce que l’enseignant ne soit point affecté lorsqu’il observe un mot d’ordre de grève ou revendique ses droits », a laissé entendre de son côté, Atsou ATCHA, porte-parole de la coordination des Syndicats de l’Education (CSET).
Cette réunion qui vise essentiellement à mettre les « nouveaux invités du CSET » au parfum des précédentes conclusions sorties des dernières rencontres, a été aussi l’occasion pour le gouvernement d’échanger avec ses partenaires de l’éducation de leurs revendications, afin de trouver une solution définitive aux incessantes crises qui secouent le secteur de l’éducation.
Fabian A.
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