Apparemment, Nathaniel Olympio voit l’alternance déjà à sa porte. Et donc, il ne s’en préoccupe plus mais, le président du Parti des Togolais est visiblement plus préoccupé désormais par l’après alternance et les questions sécuritaires qu’il pourrait y avoir.
Se confiant à nos confrères de Icilome, M. Olympio a indiqué que « la question d’alternance n’est plus pour moi une préoccupation, parce que je sais qu’elle va arriver, ce n’est qu’une question de temps. Ce qui me préoccupe davantage aujourd’hui, c’est comment faire pour que l’après-alternance soit un environnement paisible pour les Togolais, pour que le gouvernement qui sera mis en place ne passe pas son temps à se battre pour des questions sécuritaires ».
Il suggère dès lors que l’on pense déjà aux dispositions qui puissent permettre au Togo et au gouvernement de transition à venir de jouir d’une stabilité afin de s’attaquer au mieux aux véritables problèmes qui pourront s’y poser. Et donc, à son avis, tout sera question de comment cette alternance se produira à la tête du pays. « Cela passe par la manière dont le régime en place va se comporter, et aussi de la manière dont les forces de défense et de sécurité vont se comporter », a analysé le leader du Parti des Togolais, parti membre de la Coalition des 14 partis de l’opposition.
Précision de M. Olympio, « le régime, aujourd’hui, exerce sa force à travers les forces de défense et de sécurité. Donc c’est la manière dont les forces de défense et de sécurité vont comprendre la pertinence de la crise et la nécessité d’en sortir de manière pacifique, c’est ça qui déterminera la suite des événements après l’alternance ».
Il invite dès ses pairs de l’opposition, à « œuvrer pour écarter toute attitude belliqueuse et poser les actes qu’il faut pour amener nos frères qui sont des forces de sécurité et de défense à comprendre que le fonctionnement qui a pu exister dans le passé, dans un environnement donné, n’est plus en adéquation avec notre époque d’aujourd’hui et que, pour se tourner tous vers l’avenir, il est temps que les forces de sécurité soient davantage proches du peuple que d’un individu ».
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Source : telegramme228.com