Togo : L’art de réduire au silence les partis d’opposition
Jeter en prison et pousser à l’exil les acteurs politiques ne suffisent plus pour taire toute voix discordante. Prendre des lois liberticides et interdire les contestations populaires ne suffisent plus pour taire toute voix discordante.
La pratique remise action est d’empêcher les partis d’avoir accès à leurs locaux et d’y tenir des réunions. Ceci est complètement illégal et anticonstitutionnel.
Hier le régime s’est acharné contre les militants du Parti National Panafricain (PNP) dont plusieurs membres sont encore en prison avec d’autres pour leurs opinions. Il les empêchait de tenir leurs réunions publiques.
J’ai dénoncé cela et marqué ma solidarité avec le PNP.
Aujourd’hui, on harcèle de mille manières la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK). Au dernier épisode, les forces de sécurité ont empêché des militants et sympathisants d’accéder aux locaux de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) où devait se tenir une réunion.
Je m’insurge contre cette violation des droits constitutionnels des partisans de la DMK et je me sens entièrement solidaire d’eux.
Cette tendance à l’arrogance décomplexée du régime marque une suffisance qui cache mal la crainte de voir les Togolais repartir dans les rues comme en 2012 et en 2017. 2022 étant l’année bouclant la trilogie.
La dictature peut continuer à sévir, les Togolais trouveront l’alchimie nécessaire pour se remettre ensemble et reconstruire de manière plus efficace le contexte qui avait ébranlé le régime.
Gamesu
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Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais
Source : icilome.com