Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
C’est ce que déclarait le président ghanéen, Nana Akufo-Addo hier à l’ouverture officielle du 27eme dialogue inter-Togolais à Lomé.
Mandaté par les autres chefs d’Etat de la sous-région pour jouer le rôle de médiateur dans la crise politique qui secoue le Togo depuis quelques mois, Nana Akufo-Addo a donné le ton des travaux du dialogue en présence de plusieurs acteurs politiques du pays.
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Le numéro 1 ghanéen Nana Akufo-Addo a laissé entendre à l’ouverture des discussions qu’il n’est pas arrivé au Togo avec une baguette magique. D’après lui, les Togolais sont les seuls à décider de leur sort.
Les mêmes propos ont été tenus par l’ambassadeur ghanéen, Daniel Ossei à l’issue du 4eme jour des travaux du comité préparatoire du dialogue : « Le groupe des facilitateurs n’ont pas de solutions à la crise. Les solutions seront proposées par les deux parties », avait-il précisé.
Faut-il peut être rappelé qu’au terme des discussions du lundi, des décisions ont été prises à savoir la libération de 45 prisonniers politiques, l’ouverture du procès des incendies des marchés de Kara et de Lomé le mercredi 21 février 2018, la suspension provisoire des manifestations politiques et du processus de préparations des locales et législatives.
Terminées tard dans la nuit d’hier, les discussions reprendront le vendredi 23 février prochain à 14 heures en présence du président ghanéen Nana Akufo-Addo. Le pouvoir de Lomé et son opposition ont donc le temps de réfléchir aux différents points abordés le premier jour.
Togo-Online.co.uk