Les élections municipales du 30 juin appartiennent au passé. Depuis la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les réactions des partis politiques de l’opposition se font voir. C’est le cas de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui dénonce, à travers un communiqué, ce processus électoral.
Bourrages d’urnes à ciel ouvert, achats de votes, traficotages de résultats, menaces et intimidations à l’encontre des délégués de l’opposition, interdiction de toute observation du scrutin, refus des demandes d’accréditations aux organisations de la société civile par le gouvernement. Tels sont les faits qui ont conduit le parti Alliance nationale pour le changement (ANC) à dénoncer un processus électoral non inclusive.
Pour ce parti de l’opposition aux élections locales du 30 juin dernier, il y a une réédition de « massacre électoral », tout en remettant en cause la légitimité de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour l’heure, l’ANC appelle les populations à ne pas se laisser aller au découragement et à la démobilisation par les tentatives de manipulation et de déstabilisation d’où qu’elles viennent.
« Elle (Ndlr, l’ANC) les invite à une vigilance de tous les instants afin de répondre avec foi, avec lucidité et avec responsabilité, aux exigences incontournables de rigueur, de sérieux et de persévérance que requiert notre lutte commune pour un Togo libre, digne et prospère », indique le communiqué signé par Isabelle Ameganvi.
La vice-présidente de l’ANC ajoute que le parti présidé par l’ex chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre est déterminé à poursuivre le travail de mobilisation et d’éveil des consciences, afin d’atteindre les objectifs d’alternance et de changement.
Source : www.icilome.com