A la veille du grand meeting d’information prévu ce samedi 07 avril à Lomé par le Front Citoyen Togo Debout, la délégation spéciale de la commune de Lomé a, par courrier, demandé aux organisateurs de surseoir à la manifestation. Pour réponse, le regroupement d’organisations a opposé un refus de se résigner à la décision du contre-amiral, Fogan Adégnon. Dans un courrier retour, la FCTD dit vouloir maintenir son meeting.
Alors que le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé brandit comme argument l’accord des deux parties du dialogue inter-togolais de surseoir à toute manifestation politique, le FCTD dénonce un refus basé sur la tenue d’un dialogue initialement prévu pour 10 jours mais qui dure dans le temps, qui « n’a aucune base légale et est uniquement guidé par la seule et unique intention d’affaiblir la mobilisation et d’émousser la contestation qui portent des aspirations profondes et légitimes des populations ».
« Un simple communiqué, d’allure politique et dépourvu de toute valeur juridique, ne saurait restreindre ou venir à bout de l’exercice d’une liberté fondamentale, universelle et inaliénable, constitutionnellement et juridiquement protégée », se défend Togo Debout dans sa note, dénonçant une pratique « abusive, arbitraire, liberticide et anticonstitutionnelle ».
Par ailleurs, le FCTD entend saisir toutes les parties prenantes au dialogue : le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, facilitateur de la crise politique togolaise, le parti au pouvoir et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise pour faire part de sa vive protestation tout en maintenant sa manifestation.
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