Mort de Laine Ornella : à qui la faute ?

0
691

Publicités

La mort de dame Ornella Laine le 8 octobre 2021, continue de susciter des réactions de réprobation au sein de l’opinion nationale.

Lire aussi : Lomé : grosse bagarre entre un père et son fils à cause d’une fille

Afin de s’enquérir des circonstances de ce drame et apporter leur contribution à l’amélioration du système de santé au Togo, des citoyens se sont rendus, lundi 25 octobre 2021, à la maison de la santé à Lomé, où ils ont rencontré les premiers responsables du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT).

Publicités

Reçue par Dr Gilbert Tsolenyanou, Secrétaire général du SYNPHOT, la délégation conduite par ANIFRANI Alain, a exprimé son indignation suite à ce énième évènement malheureux.

Publicités

Pour M. ANIFRANI, il s’agit non seulement d’écouter ce qui s’est réellement passé, mais également, de trouver avec les praticiens hospitaliers du Togo, les voies et moyens pour éviter la répétition de ces drames.

« Nous sommes venus discuter avec le SYNPHOT suite à l’émotion qu’a suscité le décès en couches de Mme Ornella Laine, dont je profite de l’occasion pour présenter toutes nos condoléances à la famille éplorée. En tant que citoyen, nous avons voulu venir discuter avec le SYNPHOT et essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé. On ne veut pas que ce soit un mort de plus, mais un mort de trop. Donc on a voulu voir avec le SYNPHOT, comment on peut soutenir les agents de santé, voir les actions qu’on peut mener ensemble pour pouvoir corriger, quelques défaillances de notre système de santé », a-t-il indiqué.

Lire aussi : Affaire Trading : un autre jeune millionnaire tombe !

Sans langue de bois, le Secrétaire général du SYNPHOT a exposé à ses interlocuteurs, les problèmes auxquels est confronté le système sanitaire du Togo.

Il a également salué la démarche et rappelé à ceux-ci, les actions entamées conjointement par l’Ordre national des médecins du Togo (ONMT), le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), l’Association des Sage-Femmes du Togo (ASSAFETO) et la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Togo (SGOT) pour faire la lumière sur cette affaire, « situer les responsabilités et formuler des propositions concrètes d’amélioration » du système sanitaire togolais.

« Une dame est décédée en couches et c’est déplorable. Les soignants vont aussi analyser la situation. Notre démarche est d’apaiser les cœurs, s’excuser auprès de la famille parce qu’il y a mort d’homme et faire en sorte que cela n’arrive plus dans notre système de santé. Si les agents de santé sont fautifs, il faut le reconnaître et au même moment reconnaître qu’on doit améliorer notre système de santé. Cela fait déjà 15 ans que nous en parlons, mais personne ne dit rien. Un tour dans les hôpitaux publics et vous connaîtrez la réalité », a laissé entendre le médecin.

Lire aussi : À Lomé, Jean-Pierre Fabre se met à dos les vendeurs d’Assivito

Après le SYNPHOT, ces citoyens engagés comptent poursuivre leurs actions et porter à l’endroit des gouvernants, le cri de cœur des citoyens sur la situation du système de santé au Togo.

« J’ai été secoué par ce que j’ai entendu. Le système de santé doit être revu de fond en comble. C’est tout un travail à faire et c’est la responsabilité de tous, aussi bien des gouvernants que des citoyens que nous sommes et il faut que chacun fasse sa part », a ajouté M. ANIFRANI.

Avec Afreepress

Publicités


Publicités


Source : Togoweb.net