Comme tous les autres visiteurs qui se trouvent à l’intérieur du bâtiment, Moïse Katumbi est prié de patienter dans la salle d’attente. L’ex-gouverneur du Katanga patientera quelques minutes avant d’être reçu dans la pièce dédiée aux enregistrements des « fameuses » données biométrique.
Là, comme depuis son entrée dans le bâtiment, l’embarras est palpable.
Les employés de l’ambassade multiplient les coups de fil. Que faire de ce « dossier » ? « Comment l’enregistrer ? »
Finalement, une décision tombe… On ne décide pas. « Demande spéciale », évoque le préposé à l’ambassade. « Il faut que Kinshasa étudie le dossier », explique-t-il en substance. «On vous rappellera ». Moïse Katumbi n’a donc pas pu s’enregistrer… comme les autres Congolais mais il n’est pas reparti les mains complètement vides. Il a reçu le « formulaire de demande de passeport ».
L’entretien aura duré une dizaine de minutes. Dehors, quand Moïse Katumbi ressort, plusieurs Congolais(e)s présents dans la rue demanderont à pouvoir se faire photographier avec le « gouv » qui se prêtera au jeu.
Source : www.cameroonweb.com