A la prison civile de Kara, le quotidien du détenu Mohamed Loum est semblable à celui décrit par le célèbre poète italien Dante Alighieri in « Divina Commediaé. « Ma vie est en danger », crie-t-il. Il en appelle au chef de l’État français, Emmanuel Macron et à la communauté internationale de plaider pour sa libération.
Le sieur Mohamed Loum ne supporte plus les bruits des bottes terrifiants des geôliers de la prison civile de Kara. Le principal détenu dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, dans des messages vidéo et audio envoyés depuis sa cellule dans la geôle de Kara, lance des cris de détresse.
Il déclare que les gardes pénitentiaires de la prison civile de Kara s’en prend à lui. Pas plus tard que lundi, il a été soumis à une séance de torture particulière.
« Aujourd’hui, nous sommes le 19 juin 2017 à la prison civile de Kara. Les forces de l’ordre de la garde pénitentiaire de Kara m’ont interpellé et m’ont mis en cellule d’isolement. Je ne sais pas pour quelle cause, on me tabasse, on me menotte, on me fait des traitements inhumains », raconte le détenu.
A l’en croire, les gardes pénitentiaires, au cours de la séance de torture, estiment que dans cette affaire des incendies des marchés, il a saboté le plan machiavélique concocté par le régime pour anéantir définitivement Jean-Pierre Fabre et ses camarades du Collectif « Sauvons le Togo » (CST).
Sentant sa vie en danger, Mohamed Loum alias Toussaint Tomety demande à la communauté internationale de plaider en sa faveur.
« Je suis coupé de mon avocat, de ma famille. Ma vie est en danger. J’en appelle au président français, Emmanuel Macron, au président des États Unis d’Amérique, Donald Trump, à la Chancelière d’Allemagne, Angela Merkel (…) et à toute la communauté internationale d’intervenir dans cette affaire des incendies des marchés pour que je recouvre ma liberté », a-t-il lancé.
Notons que ce n’est pas la première fois que le Sieur Mohamed Loum lance ces cris de détresse.
Lomechrono.com